Sans idée précise, le jeune homme opte pour une formation d’un an en gestion financière. Il y apprend la comptabilité, le droit des affaires, l’économie, la fiscalité et tout ce que doit connaître un homme d’affaires avisé pour bien gérer son entreprise. 

« Je me suis rendu compte que j’absorbais ces notions comme une éponge et que c’était facile pour moi de comprendre les finances. C’est là que j’ai compris dans quel domaine je devais m’orienter. » 

En 2006, à l’âge de 20 ans, Olivier devient conseiller financier pour le compte d’une compagnie d’assurance, mais à titre de travailleur indépendant. En parallèle, il voyage régulièrement aux États-Unis pour suivre des conférences sur le développement personnel. Il aiguise ainsi sa vision des affaires en associant la croissance personnelle à l’expertise financière. 

Fort de ces connaissances, Olivier devient courtier indépendant en 2010. Puis, il lance sa propre entreprise en 2011, une année riche en commencements puisqu’elle marque également la naissance de sa fille. 

« Je me rendais compte que beaucoup de personnes manquaient de formation en gestion financière, ce qui pouvait les amener à prendre de mauvaises décisions. J’ai réalisé que je pouvais vraiment être utile. » 

C’est donc en misant sur l’aspect éducatif que l’entrepreneur se jette dans l’aventure Avego Gestion Privée. 

Mes clients me trouvaient passionné et ils comprenaient clairement ce que je leur proposais. Ça m’a permis de décoller.

La jeune entreprise s’organise et propose davantage de congrès et d’événements qui par ricochet atteignent un plus grand nombre d’entrepreneurs. L’investissement d’Olivier auprès de sa communauté paye et son impact grandit indéniablement. Il observe avec satisfaction les relations qui se nouent autour de lui et l’essor qui en résulte pour nombre d’entreprises. 

« Avec mon expérience et celle de nombreux autres intervenants, on peut aider plus de personnes à atteindre leur plein potentiel. C’est un plaisir de les voir échanger entre eux, apprendre et se développer. » 

L’Académie va même jusqu’à organiser des retraites au Québec, mais aussi à l’étranger, pour souder encore un peu plus les membres du groupe. 

On se réunit une fois par année. Ces voyages servent surtout à nous ressourcer pour nous recentrer. C’est important de se rappeler les raisons qui nous poussent à être en affaires.

Pour Olivier, les entreprises constituent le moteur de la société. Elles amènent l’innovation, l’emploi, la philanthropie et permettent de créer de la richesse. 

C’est la clé pour une société équilibrée. Je crois qu’en aidant un entrepreneur à prospérer, il va devenir un meilleur leader, un meilleur parent et un meilleur citoyen.

C’est d’ailleurs en se basant sur ce principe que l’Académie Avego a vu le jour. 

« Je me suis fixé comme mission d’aider les personnes à créer des entreprises qui ont un impact dans la société. C’est ce qui me pousse. » 

Pour y parvenir, Olivier s’attelle à défaire les croyances ou les pensées qui peuvent parfois freiner les dirigeants qu’il rencontre. 

Olivier et Marc Bergevin

Soutien

Voir les finances avec sérénité 

Pour le spécialiste financier, il est important de savoir faire fi de l’émotivité que peut parfois engendrer la prise de décision financière. Il faut donc faire confiance à ses partenaires et encore plus à ses conseillers financiers quand vient le temps d’établir des objectifs. 

Il existe souvent une part d’irrationnel lorsqu’il est question d’argent. Si Olivier s’est libéré jeune de cette vision, il observe encore aujourd’hui qu’elle peut freiner des personnes pourtant habituées à composer régulièrement avec des sommes importantes. 

« J’essaie de travailler dessus avec les entrepreneurs. Une pensée irrationnelle peut parfois se manifester et les empêcher de faire une bonne opération. » 

En effet, un manque de confiance envers son interlocuteur peut nuire à la qualité de la communication. De fait, cela risque de minimiser la quantité et la qualité des informations échangées et de flouter le portrait global de la situation. En définitive, un entrepreneur peut ainsi être amené à prendre une mauvaise décision par manque d’information reçue ou de transparence de sa part, ce qui renforcera à l’avenir sa crainte liée aux décisions financières. 

« En minimisant l’émotivité associée à l’argent, on facilite les échanges d’information, ce qui permet de prendre des décisions éclairées avec de meilleures chances de réussite. C’est un cercle vertueux. » 

Un créatif rationnel

Olivier Paré
Président et fondateur d’Avego gestion privée et Avego académie 

Olivier est un passionné des finances, un véritable féru des chiffres et des stratégies. Sa capacité à rapidement visualiser le portrait financier de ses clients lui permet de mettre en place des stratégies originales et sur mesure. 

Vision 

C’est de cette manière qu’il exprime sa créativité, mais aussi en travaillant sa stratégie marketing et l’expérience utilisateur qu’il offre à tous les membres d’Avego Académie. 

Comme tout autodidacte, il croit en la capacité de chacun de se développer soi-même pour atteindre les sommets et finir par briser son propre plafond de verre. 

« Mes études m’ont beaucoup appris, mais les livres que j’ai lus, les séminaires auxquels j’ai assisté et mes rencontres m’ont enseigné bien plus. L’école ne doit jamais s’arrêter, celle de la vie en tout cas. » 

Olivier considère que ses deux entreprises ont encore un bon potentiel de croissance. Pour Avego Gestion privée, cela passera par des acquisitions et la création de partenariats avec d’autres conseillers financiers. 

Pour Avego Académie, l’entrepreneur envisage la mise en place de franchises dans de nouvelles villes et peut-être à travers d’autres pays de la francophonie. 

On a créé un véritable catalyseur de partenariats et de prospérité, on pense que cette recette peut s’implanter dans d’autres endroits si on trouve les bons leaders.

La formule a en effet permis de mettre en relation des entrepreneurs à travers le Québec, de créer une émulation ainsi que des échanges de services et de contrats. Le potentiel de réussite dans d’autres pays existe donc bel et bien. 

François Lambert