Guidés par un désir commun de créer sans limite, Laval se lance dans l’aventure de Nolicam en compagnie de plusieurs personnes exceptionnelles afin de bâtir le futur à leur façon. Marjorie vient le rejoindre quelques années plus tard comme directrice générale.

Marjorie

Marjorie grandit en sachant qu’elle veut travailler dans les entreprises familiales. Dès l’âge de 14 ans, elle travaille à la gare d’autobus exploitée par sa famille. Par la suite, elle entame des études en gestion aux HEC (Hautes études commerciales) à Montréal pour débuter sa carrière à l’extérieur du cercle familial et y travailler quelques années.

Laval attend patiemment son retour jusqu’à ce qu’une occasion se présente et qu’elle décide de revenir au Saguenay. Évoluant dans les entreprises de Laval, elle travaille d’abord dans la location de véhicules, pour finalement atterrir à la tête de Nolicam, l’un des joyaux de la région.

Trouver une solution à un problème et avoir le pouvoir de le surmonter en équipe constitue une puissante source de motivation pour elle.

La beauté de ça, c’est de se dire qu’il n’y a pas de limites à ce qu’on peut avoir envie de faire. Si on veut essayer, on peut l’essayer et regarder ce que ça donne au fil du temps.

Laval

Si je recule plus loin, jeune là, mon sport national, savez-vous c’était quoi ? Je jouais au Monopoly.

Dans les années 50, vendre et acheter des propriétés n’a pas de secret pour le jeune Laval, qui joue au Monopoly alors que les autres enfants de son âge pratiquent des sports tels le hockey ou le patin à glace.

Son diplôme de 5e secondaire en poche, il devient opérateur de machinerie lourde, où il constate déjà les limites qui lui sont imposées. Il décide plutôt de rejoindre son frère dans la presse comme représentant des hebdomadaires, pour finalement devenir le propriétaire de plusieurs d’entre eux à travers le Québec quelques années plus tard.

Multiples passions

Généraliste aux multiples passions, il a le flair pour les affaires.

« Je suis un généraliste. Je peux vous parler d’à peu près tout, mais je ne rentre pas dans les détails. C’est pour ça qu’on engage ou qu’on s’entoure de personnes super-qualifiées. »

En 40 ans d’entrepreneuriat, en plus de Nolicam viennent se greffer plusieurs autres entreprises à son actif. Il est surpris d’apprendre qu’il batît un conglomérat d’entreprises, puisqu’elles proviennent de secteurs d’activités très différentes.

J’aime tout.

Il aime voir les bâtiments, les entreprises qu’il a acquises et toute l’activité qu’elles génèrent. Il investit notamment dans l’immobilier avec un complexe à Alma, ainsi que dans trois hôtels et restaurants. Amateur de voitures, ses actifs comportent également deux concessionnaires de voitures allemandes, qu’il a toujours le plaisir de vendre : Volkswagen et Mercedes-Benz.

Les gens qui l’entourent sont ce qu’il y a de plus important pour lui. Son frère Jeannot, sa fille Kim ainsi que Carl Gauthier et Daniel Côté, qui sont des partenaires de longue date, sont pour lui des liens indissociables de son succès. Le support sans faille de ses proches et collaborateurs lui permet de créer sans limite.

Diversité

Lorsqu’une occasion d’affaires se présente à lui, Laval projette l’idée à long terme.

Si un projet l’intéresse, il en fait l’acquisition et met les bonnes personnes à la bonne place. Bien que sollicité à maintes reprises pour vendre le fruit de son travail, il investit plutôt pour redonner au suivant.

Il continue de suivre les dossiers principaux et ne s’ingère pas dans les opérations courantes. Il ne se rend pas indispensable, permettant de faire croître plusieurs projets à la fois.

Ainsi, Laval aborde le quotidien en affaires avec curiosité, persévérance et un souci des gens dans toutes leurs décisions.

Partenaires

Laval avec un de ses frères et ses soeurs

Laval, sa fille Kim et son petit-fils Luka

Miser sur les HUMAINS qui nous entourent

Nolicam se développe avec l’implication de personnes talentueuses qui partagent son quotidien depuis longtemps, soit de fidèles employés ou des membres de sa famille.

Je pense que le moteur de tout ça, c’est la création. De créer des emplois, de créer une organisation, de créer quelque chose… mais bien au-delà de l’argent.

Nolicam mise sur les talents et n’a pas uniquement à assouvir le besoin des actionnaires. Les décisions y sont prises
de façon à appuyer une vision à long terme, une vision partagée par les copropriétaires.

Le succès, c’est d’être bien entouré, d’avoir les meilleurs professionnels. Consulter quand c’est le temps de consulter, pour ne pas se mettre les pieds dans les plats.

Cela leur permet de dresser un portrait réaliste de la situation et de prendre des décisions éclairées.

Laval et Jeannot

Culture d’entreprise

L’entrepreneuriat n’est pas synonyme de facilité, mais permet de créer une culture d’entreprise et d’avoir un impact sur des centaines de familles dans une région donnée.

Avoir des équipes heureuses, au-delà de la rentabilité, c’est ça la beauté de l’entrepreneuriat.

« Ça se peut que, des fois, tu fasses des choix qui ont un coût, mais qui ont une valeur humaine. Ça permet d’avoir des équipes heureuses et des gens qui sont contents de travailler avec toi. »

C’est grâce au talent et aux efforts des employés de Nolicam que l’entreprise va si bien aujourd’hui.

Natif du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Laval investit avant tout dans sa région.

Parce qu’on rayonne dans une petite région, on rayonne bien.

« Quand on regarde ce qui se passe à Alma, ce qui se passe à Chicoutimi, on est impliqués dans les deux secteurs, dans les deux régions. »

Ses entreprises, dont Nolicam, jouent un rôle clé dans le développement économique du Saguenay–Lac-Saint-Jean, en plus de redonner à différentes causes sociales.

Aujourd’hui, c’est un dossier qui est un joyau quand on regarde le rayonnement régional.

Nolicam est devenue un partenaire de choix pour l’impartition d’opérations chez Rio Tinto, créateur d’emplois majeur dans la région. Plusieurs prix et reconnaissances lui ont été accordés comme entrepreneur de l’année
dans des catégories comme la gestion de contrats, le leadership visible de la haute direction, la génération d’idées.

À l’image de Laval, investir dans une région requiert beaucoup d’énergie, de candeur parfois, celle de mener à bon port un projet et d’y croire lorsque d’autres vous auraient vu échouer.

Rayonner

La persévérance

Les 40 ans en affaires de Laval lui permettent de reconnaître les défis et d’aborder les situations sans jugement. Il sait que la persévérance est de mise.

Dans une période difficile, on ne peut pas toujours être sur l’asphalte. C’est le fun de rouler sur l’asphalte, mais parfois on prend des chemins de gravelle, de la misère et des trous.

« C’est ça les affaires. Au fil de toutes ces années, il n’y a pas eu de place facile, simple. »

Jeune, il savait qu’il était ambitieux et que le talent à lui seul ne suffisait pas pour faire avancer les choses. Nolicam a grandement évolué au fil des ans avec le changement de leadership et la fermeture de la division de location de voitures, qui a été une décision difficile à prendre.

Avec la pandémie et la pénurie de main-d’oeuvre, il sait que l’avenir lui réservera d’autres défis.

Laval Boulianne
Président, copropriétaire

Les sensations fortes l’animent et le font vibrer encore du haut de ses 75 ans. Le concept de dépasser la limite s’applique dans sa vie privée comme dans sa vie professionnelle. Colonel honoraire de la Base aérienne de Bagotville, titre décerné à seulement quelques personnes au Canada, il s’implique à tisser des liens entre les Forces canadiennes et les communautés.

« La seule affaire que je veux faire si vous m’acceptez comme [Colonel honoraire] … je veux voler en F18. »

Sa quête de sensations fortes se mêle à un intérêt pour de nouveaux projets, constamment, tout au long de sa vie.

Ayant un faible pour l’industrie automobile, il fait souvent le parallèle entre développer les affaires et prendre la route. Présentez-lui un dossier qui l’intéresse et il aura certainement envie de l’acheter!

Une chose est certaine, tant que la santé le permet, Laval désire entreprendre de nouveaux projets. Nolicam représente un joyau pour la région et il ne s’arrêtera pas là.

Lorsqu’on lui demande s’il désire vendre ses entreprises, sa réponse systématique est non.

On va plutôt investir pour créer la richesse, puis passer au suivant.

Ceux et celles qui le sollicitent pour acheter sont surpris de voir que la relève est en place pour chacune de ses entreprises. Plusieurs membres de sa famille et partenaires de longue date occupent des postes dans ses organisations. Il compte « s’adapter et faire face aux changements, rester constamment connecté à ce qui se fait sur le marché ».

Laval continue de saisir les occasions d’affaires comme il le fait depuis quatre décennies.

Il aurait pu vendre ses entreprises il y a quelques années pour profiter d’une plus grande richesse. Mais pour lui, « y’a pas plus ennuyeux que de l’argent ». Il en faut pour vivre, certes. C’est plutôt la création d’une richesse collective qui l’anime.

Laval continue de prodiguer ses précieux conseils lorsque nécessaire et d’agir en quelque sorte comme un mentor auprès de tous les partenaires de ses nombreux projets. « J’ai été un peu comme la bougie d’allumage, je l’ai maintenue. Maintenant, vous la maintenez allumée et vous la faites allumer davantage. C’est ça le succès. »

Il se réjouit des sourires qu’il voit autour de la table lorsqu’il fait la passation d’un dossier à de nouveaux associés. Déléguer et faire confiance aux autres lui permet de faire croître plusieurs projets en même temps.

De son côté, Marjorie poursuit la croissance de Nolicam dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre. Consciente que piloter une entreprise n’est pas toujours facile, Marjorie souhaite continuer d’être fière de ce qu’elle fait et de le faire pour les bonnes raisons.

Bougie d’allumage

« Des fois, c’est tough, et on est sur le chemin de gravelle. Mais quand tu reprends l’asphalte, c’est de se dire : regardez ce qu’on vient de faire là! On s’est sortis de ça ! »

Ce qui l’anime, c’est de réussir à travers les épreuves en équipe et de prendre la route ensemble.

Les quatre copropriétaires aiment ce qu’ils font et souhaitent inspirer les autres à faire de même. Ils ont tous le même désir de tracer la route pour les prochains qui l’emprunteront. Une chose est certaine pour les quatre, il n’y a rien de mieux que de prendre la route ensemble.

« Ce qui est le fun, c’est de se réaliser et de se réaliser en faisant quelque chose qu’on aime. »

Si tu fais ça, tu vas faire la plus belle vie que tu peux faire.