Tremcar Daniel Tremblay
Fabrication
Montérégie
Fondée en 1962, Tremcar fait partie des quatre plus grands manufacturiers de remorques-citernes en Amérique du Nord. Elle tire sa force dans la diversification de ses produits et dans sa conception de citernes sur mesure pour les 5000 clients qu’elle dessert. Malgré les aléas de l’économie, cette entreprise familiale, pilotée par Daniel Tremblay, ne cesse de gravir de nouveaux sommets. Son histoire et son succès reposent sur la façon dont Daniel et son équipe font de la réingénierie.
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Avant-propos...
Les deux mains sur le volant
Comment est-ce qu’en équipe on peut faire beaucoup mieux ?
Cette question obsède Daniel Tremblay. Le but : améliorer la
productivité en trouvant des façons de redesigner les produits,
repenser les processus de fabrication, le tout main dans la main
avec l’ingénierie, les achats et la production.
Ça, c’est ma
tasse de thé.
Homme d’ambition et économiste de formation, Daniel est capable de tourner une situation désastreuse à son avantage. Au sein de Tremcar depuis 30 ans, il a en effet été témoin de plusieurs récessions auxquelles
le milieu du transport n’échappe pas.
Quand l’économie se met à tomber, ça me réveille. Ça me donne le goût de me lever le matin et d’aller me battre.
Cet homme d’affaires n’a pas froid aux yeux et les défis ne lui font pas peur. « Je suis un révolutionnaire, un guerrier dans l’âme. »
Il sait mobiliser les équipes par son leadership positif et lorsqu’un problème se présente,
il n’hésite pas à le régler les deux mains sur le volant.
Leadership
Gérer avec le chaos
Daniel ne se contente pas non plus d’être aussi bon que la veille. Il estime être la
bonne personne pour mener des projets
à terme dans le plus grand des chaos.
« Après six mois, il faut que je passe le dossier à quelqu’un. » Il se met pour ainsi dire le nez là où ça va mal ! Il a d’ailleurs redressé plusieurs entreprises qui avaient
des problèmes financiers en les achetant.
J’aime ça, le trouble !
Le sentiment de contribuer à l’économie du Québec par l’entremise de Tremcar est une grande fierté pour lui. Sa philosophie n’est pas de créer de la richesse, mais plutôt de la transférer au Québec. « Quand je bats un compétiteur au Wisconsin, j’amène l’argent du Wisconsin au Québec. Les clients achètent des citernes ici, donc l’argent se dépense ici. »
Les prémices...
Des ambitions qui font du chemin
Tremcar est notamment
propulsée au sommet grâce
à l’audace de Daniel Tremblay
lors de son arrivée en 1992
dans l’entreprise de son père.
L’entreprise est d’abord établie 30 ans
auparavant par les frères Tougas,
deux soudeurs qui profitent de l’essor
de l’industrie du lait pour commercialiser
des citernes afin de les transporter sur
les camions.
Lorsque l’occasion se présente d’acheter
Tremcar, à la fin des années 1980, Jacques
Tremblay est entrepreneur dans l’industrie
du béton. Il voit cette acquisition comme
une manière de se diversifier. Très tôt, il fait
appel à son fils Daniel pour venir l’aider dans
le département de la production, alors que
lui aussi travaille dans le domaine du béton durant sa jeunesse..
Je m’ennuyais à
mourir là-dedans !
Ayant toujours eu une passion pour la
mécanique, Daniel saute sur l’occasion,
même s’il s’apprête à quitter le Québec
pour faire une maîtrise à l’Université de
la Colombie-Britannique.
Je suis rentré le
lendemain matin et je ne
suis jamais reparti !
Dès 1992, il travaille au sein de Tremcar
en tant que contremaître avant de devenir
directeur de production. Avec l’aide des
27 employés, Tremcar produit trois citernes
par mois. Mais rapidement, Daniel voit
beaucoup plus loin pour l’entreprise familiale.
Dans la même année, Tremcar obtient la
norme américaine ASME, qui permet de
fabriquer des citernes pour transporter
des produits chimiques. C’est à ce moment
que Tremcar peut diversifier son offre en
proposant à ses clients des citernes adaptées
à leurs besoins. « Il y a un énorme marché
aux États-Unis et au Canada pour le transport
de produits chimiques. »
Leurs citernes permettent ainsi le transport
de toutes sortes de produits : désinfectants
pour vêtements, lubrifiants de coupe,
produits de blanchiment de pâtes et papiers,
peinture et latex, etc.
Audace
Le prix reconnaissance Dr André Gamache, 2022
Des années en dents de scie
Outre les citernes pour le transport du
lait qui gagnent du terrain aux États-Unis,
Tremcar prend de l’expansion avec ses
citernes pour le transport de produits
chimiques jusqu’en 1995. « Ça fonctionnait
à plein régime. » La production passe de
trois citernes par mois à 20.
J’avais multiplié
l’entreprise par sept
en trois ans !
La production prend une cadence soutenue.
En 1996, le père de Daniel vend sa compagnie
de béton pour s’impliquer dans les ventes
et les finances. Deux atouts qui complètent
bien ceux de Daniel, davantage axés sur la
production et les opérations. Avec une usine
à Champlain, dans l’État de New York, à
Drummondville et à Saint-Jean-sur-Richelieu
(siège social), Daniel prend sous son aile le
département des opérations des trois usines.
Dans la même année, la Loi sur les
transports au Canada est modifiée, forçant
les entreprises à avoir des citernes plus
robustes et sécuritaires. Mais ces citernes
sont plus chères et plus lourdes. Avec un
poids maximal à respecter sur la route,
les transporteurs ne peuvent plus expédier
autant de produits.
Tout le monde a devancé
la nouvelle loi. C’est
pour ça que les deux
années avant, ça roulait
à plein régime.
Le marché s’écrase. Si bien qu’il ne reste
plus que huit citernes dans le carnet de
commandes de Tremcar.
Je pensais mettre
tout le monde dehors.
On s’en allait vers
une catastrophe.
La chance sourit à Daniel en 1997 lorsqu’il
met la main sur un gros contrat lui
permettant de se garder la tête hors de
l’eau jusqu’en 1999. Pendant cette période,
Tremcar débute la production de citernes
en aluminium pour transporter des produits
secs en vrac comme le ciment en poudre,
la farine, le sable et la chaux.
Avec une production de plus en plus
diversifiée, la famille Tremblay transfère les
actifs et les installations de Drummondville à
Saint-Césaire en 2002. Elle optimise ainsi ses
activités grâce à une plus grande proximité
des usines. L’usine de Saint-Césaire prend de
l’expansion dans les remorques d’aluminium
de produits secs. Les ventes aux États-Unis
s’accélèrent et Tremcar y devient un joueur
important. Deux ans plus tard, un siège social
est ouvert à Strasburg, en Ohio.
Une usine de calibre
INTERNATIONAL
Plafonds trop bas, manque d’espace:
l’usine de Saint-Jean-sur-Richelieu est
complètement désuète et ne répond plus
aux besoins de Tremcar, qui a le vent dans
les voiles. Au fil du temps, elle est agrandie
huit fois.
En 2005, le siège social de Saint-Jean-sur-
Richelieu, qui se concentre sur les citernes
en acier inoxydable, déménage dans le
parc industriel. Dans la foulée, tout le lean
manufacturing est revu; Daniel bouscule les
façons de procéder. Un système de contrôle
d’inventaire, de qualité et de gestion de la
production est mis sur pied. La durée de
fabrication d’une citerne passe de 22 jours
à six jours. « Avec le même argent et le
même inventaire, on fabriquait trois fois
plus de remorques. »
C’est ce qui nous
a mis sur la map.
Avec cette nouvelle usine mise au goût
du jour, Daniel, qui occupe le poste de
vice-président aux opérations, est nommé
président. Son père est responsable
des projets spéciaux pour certaines
acquisitions, comme celle de Toronto.
Nos forces sont complémentaires.
Acteur de l’évolution
Avec près de 60 ans d’expérience en 2022, Tremcar est un acteur
incontournable de l’évolution de l’industrie du transport en Amérique.
Depuis son arrivée comme président, Daniel
conduit son équipe d’une main de maître.
Entre 2006 et 2014, Tremcar fait l’acquisition
de plusieurs entreprises à Toronto, à London
en Ontario et à Boston, dans l’État du
Massachusetts, lui permettant de diversifier
ses produits et de répondre aux besoins
d’une clientèle de plus en plus importante.
En 2020, la production grimpe à 100 citernes
par mois.
En plus de l’Amérique du Nord, le marché
s’étend en Amérique du Sud et dans les
Caraïbes. Ces marchés s’ouvrent à eux car
ils transportent principalement du pétrole,
mais aussi les produits pour les mines.
« On fait toutes les citernes pour le transport
des produits secs pour les mines au Pérou
et au Chili. »
Aussi, même si le Canada a tendance à
réduire sa consommation de lait, il est
toutefois en croissance dans certains
endroits dans le monde. Le lait est un
produit de luxe comme ce l’était pour
les Québécois il y a 50 ans.
Les pays ne sont pas
tous à la même place dans
leur cycle d’habitudes
alimentaires.
Daniel reste ainsi toujours à l’affût des
fluctuations du marché qui peuvent se
transformer en opportunités pour Tremcar.
Vision et valeurs...
La résilience aux aléas économiques
Tremcar est reconnue pour la conception des citernes sur mesure,
ce qui lui permet de diversifier ses parts de marché et de se protéger des
contrecoups liés aux cycles économiques. Malgré cela, Daniel connaît
plusieurs écueils lorsque l’économie se porte moins bien.
En 1998, Daniel ouvre une usine à Champlain,
dans l’État de New York. Pendant 18 mois,
il concentre ses efforts pour la rendre
fonctionnelle et efficace. À peine deux ans
plus tard, il doit la fermer parce que
le Canada connaît une récession.
On a eu à peine
le temps de faire de
l’argent avec et on
la fermait.
Ce genre de situation stimule Daniel,
qui a le parfait caractère pour faire un
pied de nez aux défis que l’économie
place sur son chemin.
En mars 2000, le prix du pétrole monte en
flèche et Tremcar perd environ 50 % de son
chiffre d’affaires. Le carnet de commandes
stagne complètement. « Je savais qu’on
s’en allait en récession grave. »
Daniel doit prendre la décision qu’aucun
entrepreneur n’aime prendre. En trois
mois, il met à pied ses employés,
vend l’équipement et liquide l’inventaire.
Même chose à l’usine de Drummondville.
J’avais 85 employés,
je suis descendu à 7.
Économie
Décision
Une autre tempête majeure est venue
ébranler Tremcar, en 2008, alors qu’une
crise bancaire et financière émerge. Les
clients n’ont plus d’argent pour passer des
commandes. « Ils me disaient : Daniel, j’ai
de la job, mais je ne suis pas capable de me
faire financier. »
Mais les aléas de l’économie stimulent Daniel,
qui fait preuve de résilience face à l’adversité.
Il arrive à trouver des moyens pour réduire
les coûts et réorganiser ses usines.
On a toujours été
capables de passer
au travers.
C’est exactement ce qui arrive en 2014
lorsque commence la crise du pétrole et que
le prix du baril passe de 125 $ à 25 $. Tous
les investissements dans l’Ouest canadien
arrêtent de manière drastique. Des royautés
et des taxes exorbitantes sont aussi mises
en place. « Toutes les pétrolières ont arrêté
d’investir au Canada du jour au lendemain. »
Daniel prend encore une fois une décision
déchirante, mais bénéfique pour l’entreprise.
L’usine de Toronto qui fabrique des citernes
pour le mazout destiné à l’Ouest canadien
doit être fermée. La production est rapatriée
à Saint-Jean-sur-Richelieu et Saint-Césaire
et les deux usines sont agrandies.
J’aime trouver
des solutions pour
nous sortir du pétrin.
En quatre mois, le principal compétiteur de
Tremcar fait faillite. Les différents produits
rendent la gestion très difficile pour Tremcar,
mais aussi plus sécuritaire, parce qu’elle
garde un pied dans tous les marchés.
Grâce à ça,
on est capables de
compenser et d’éliminer
certains risques.
Privilégier la convergence des connaissances
Réorganisation
Daniel a des centaines d’exemples de
persévérance et de détermination dans
son parcours. Mais ce qu’il réalise avec
les citernes de bitume, utilisées pour le
transport de l’asphalte liquide, le rend
particulièrement fier.
Pendant dix ans, cette branche de Tremcar
n’est pas rentable. Le service est défaillant
autant dans la qualité du produit que dans
l’efficacité de fabrication. Daniel se tanne et
prend le dossier en main. Il convoque une
équipe à l’usine de Saint-Césaire et de Saint-
Jean-sur-Richelieu pour dénouer l’impasse.
On a passé la
citerne morceau par
morceau, processus
par processus.
Aujourd’hui, cette citerne est vendue aux
États-Unis, en Ontario, au Québec et dans
l’Est du Canada. « C’est un produit qui est
un bon succès d’équipe. »
En 2023, Tremcar
possède un total de
dix usines et centres
de services et compte
525 employés.
Tout le management, la
façon de progresser sont
complètement différents
de lorsqu’on avait
27 employés en 1992 !
Daniel est capable de voir dans son
équipe les compétences de chacun pour
les amener à développer leur plein potentiel.
« Ma force, c’est d’amener tout le monde
ensemble à leur sweet spot de connaissances. »
De l’idée à l’action
Daniel est un amoureux des humains, de leurs histoires et de leurs parcours.
Lorsqu’il lance une école de soudage en 2014, il est loin de se douter de
l’impact qu’il aura dans la vie de ses étudiants.
Impliqué au sein du CLD de Saint-Jean-sur-
Richelieu, il réalise que le Québec connaît
un début de pénurie de main-d’oeuvre. Les
écoles professionnelles de métiers comptent
à peine dix élèves en soudure. « Pour la
région, ça n’avait pas de bon sens. On est des
dizaines d’entreprises qui ont besoin
de soudeurs. »
Il fait rapidement un lien entre la scolarité
et l’absence d’un revenu. Si l’étudiant va à
l’école, il n’a pas de salaire pendant 18 mois,
le temps de compléter son cours en soudure.
« S’il ne reste pas chez ses parents, son
chien est mort. » Il devra alors se contenter
de travailler au salaire minimum dans une
épicerie ou un dépanneur.
C’est comme si la
société avait démissionné
sur ces gens-là.
Conscient que ce n’est pas tout le monde
qui peut se placer en pareille situation,
Daniel prend les choses en main. Il a l’idée
de rémunérer les étudiants lors de leur
programme en soudure et de leur garantir
un emploi permanent par la suite. Il approche
le gouvernement du Québec, mais les
démarches s’étirent et n’aboutissent à
rien. Daniel perd patience et va de l’avant
par lui-même.
Par ses propres moyens, il engage
un professeur de l’école professionnelle
de Saint-Jean-sur-Richelieu qui vient
dispenser un cours de soudure
chez Tremcar.
« On a décidé de rémunérer notre monde
1 $ de plus que le salaire minimum. »
En 2018, Daniel fait donc un test avec
six étudiants en usine. Si un cours de
soudure se complète habituellement en
18 mois, Daniel a l’audace de demander
au professeur de le réduire à quatre mois.
« Le prof m’a dit: Ça n’a pas de bon sens,
ton affaire ! » Malgré cela, Daniel persiste
et signe. Toute la matière superflue
est retirée.
Le tour de force est réussi. Daniel achète
un bâtiment à Saint-Césaire, dans lequel il
installe 20 machines à souder. Trois mois
plus tard, la formation commence.
En 2023, l’école compte plus de
60 diplômés à travers sept cohortes.
« On paye 23 $ de l’heure pour étudier
et après, c’est 27 $. »
L’humain avant tout
En plus de répondre au problème de
main-d’oeuvre que connaissent les usines,
Daniel sort certains jeunes de la misère
en améliorant leur qualité de vie.
« Il y a des humains en arrière de ça. »
Lors de la remise des diplômes, des parents
pleurent tellement ils sont fiers de voir leur
enfant réussir. Certains témoignent même à
Daniel à quel point le programme a changé
leur vie. « Il y a des étudiants qui n’ont jamais
eu aucun diplôme avant dans leur vie.
La majorité n’avait pas un secondaire 5. »
Juste au niveau humain,
c’est gratifiant.
Aujourd’hui, le diplôme (AEP) est reconnu
par le gouvernement. Daniel est fier d’avoir
persévéré pour la réalisation de son idée.
En coulisse...
Le chef d’orchestre
Daniel Tremblay
Président
Daniel croit dur comme fer que le succès
en affaires ne peut reposer que sur un
seul homme. Si l’équipe est primordiale,
le leadership du chef d’orchestre l’est
tout autant.
« Si tu y crois à moitié, il manque la
moitié de ton capital humain. »
En tant que président, Daniel croit en son entreprise, mais avant tout, il s’engage quotidiennement dans les projets sans attendre que d’autres prennent le relais à
sa place. Avec son engagement, il arrive
à transmettre sa passion à son équipe.
Il est aussi capable de prendre les forces de chacun pour les utiliser de la bonne façon.
« Je suis comme un chef d’orchestre :
je suis un Kent Nagano des citernes. »
Le mobilisateur
Martin Lussier
Vice-président finances et opérations
Énergique et curieux, Martin est un leader qui place les employés au sommet de ses priorités dans le but de les faire grandir et les amener à atteindre d’autres niveaux. Même si son poste chez Tremcar est exigeant, cela ne l’empêche pas d’avoir du plaisir au travail.
« L’esprit d’équipe est aussi critique,
sinon plus qu’une équipe sportive. »
Avec un parcours en sciences comptables et en finances à l’Université du Québec à Trois-Rivières, Martin perfectionne ses connaissances grâce à une formation en lean manufacturing et Six Sigma. Il accumule près de 30 ans d’expérience en comptabilité comme gestionnaire dans les industries manufacturières, de détail et multi-canaux. Martin est aussi axé sur le processus et la performance : il est motivé à non seulement atteindre les objectifs, mais surtout à les dépasser.
Martin carbure aux défis et les
délais serrés le poussent à exceller.
Le fidèle
Éric Archambault
Directeur des achats
Éric fait son entrée chez Tremcar en 1993 lors d’un stage dans le cadre de ses études en soudage-montage à l’école des métiers de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il fait rapidement ses preuves et est engagé un an plus tard comme soudeur. Il est témoin des nombreuses acquisitions de l’entreprise, dont celle de l’usine de Drummondville dans laquelle il est appelé à devenir chef d’équipe. Ses aptitudes l’amènent à travailler dans un centre de services en Ontario et à apprendre l’anglais. Alors que Tremcar croit en ses capacités, Éric obtient un poste aux achats en 2000. Il suit alors une formation
en approvisionnement à temps partiel.
Après trois ans d’études, il obtient son diplôme ACGA (Association canadienne
de gestion des achats). Quelques années
plus tard, il devient directeur des achats,
un poste qu’il occupe depuis plus de dix ans. Rigoureux et à l’écoute des autres, Éric est une personne polyvalente qui n’a pas peur
de se salir les mains pour aider son équipe.
« Je m’adapte à toutes les situations
et j’essaie de prévoir les coups. »
Le méticuleux
Corey Kirk
Ingénieur en chef
Corey fait son entrée chez Tremcar dès
sa graduation à l’Université Concordia en génie mécanique en 2006. Il amorce sa carrière au département des ventes pour gravir les échelons, passant d’ingénieur de produit à chargé de projet et superviseur. En tant qu’ingénieur en chef, il est appelé à siéger sur des comités réglementaires et d’ingénierie au Canada et aux États-Unis. Avec un souci du détail et un grand sens des responsabilités, il s’occupe de gérer le département de contrôle de qualité et garantie. Son approche analytique le guide vers des solutions optimisées dans la plupart des situations. « J’ai développé ma rapidité de prise de décisions et avec des informations parfois incomplètes,
parfois contradictoires. »
Avec les années, Corey a appris la valeur inestimable de la communication et de la gestion du côté humain dans les relations d’affaires, que ce soit avec ses collègues,
ses clients, les équipes de travail, etc.
Ainsi, il prône une approche de positivisme
et de persévérance à travers le coaching
et l’encadrement de ses coéquipiers.
La soldate
Mélanie Dufresne
Directrice marketing et communications
Dynamique et dotée d’un sixième sens pour comprendre les humains, Mélanie fait son entrée chez Tremcar en 2014 à titre d’adjointe au président, avant de devenir directrice marketing et communications. Diplômée au baccalauréat en science politique à l’Université Concordia, elle est élue conseillère municipale à la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu en 2013. Réélue pour un troisième mandat, elle y siège toujours à titre de conseillère et à titre de mairesse suppléante. Mélanie est une femme qui ne fait pas dans la dentelle : elle n’a pas peur de dire les choses telles qu’elles sont.
Spontanée et en action, elle se considère comme une soldate de première ligne qui aime les défis et faire plaisir aux gens
autour d’elle.
« Il y a trop de choses à accomplir en si
peu de temps. Pour moi, tout est important :
le travail, la famille, la communauté,
le bien-être mondial, quoi ! »
Une esquisse de l’avenir...
Investir pour rivaliser
Daniel sait que pour les dix prochaines années, il devra se battre
contre le Mexique qui, à la différence du Québec, ne manque pas
de personnel. Bien au fait de la situation, les compétiteurs
y investissent davantage qu’au Canada.
C’est pourquoi une nouvelle usine 4.0
sera en fonction à Granby dès 2024. Le but : gérer une usine avec la même main-d’oeuvre.
Si la même personne est capable
de produire deux fois plus de citernes,
j’ai 50 % moins de main-d’oeuvre par produit, donc j’améliore ma compétitivité.
Cela passe notamment par l’amélioration des processus, la robotisation, l’intelligence artificielle et un investissement de 30 M$. Tremcar aspire à tripler la production de Saint-Césaire avec la même main-d’oeuvre
en fabriquant 1000 citernes plutôt que 350.
Le goulot, c’est la main-d’oeuvre. Nous, on s’attaque au goulot.
Tremcar
790, avenue Montrichard
Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J2X 5G4
Éditeur : Memorial Éditions
Direction de l’édition : Audrey Dallaire
Auteure : Roxanne Caron
Conception graphique : Liliane Racine
Graphiste : Marie-Hélène Taillon
Révision : Marcelle Racine
© 2023, Memorial Éditions
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