Ghislain Sabourin

Fabrication

Montérégie

Depuis 2014, l’entreprise est dirigée par Ghislain Sabourin, un entrepreneur déterminé et atypique qui s’est fixé comme objectif de créer 300 emplois de qualité d’ici à 2030. Une véritable étoile polaire pour lui. Sa volonté, sa vision, ses méthodes de management novatrices et ses valeurs profondément humaines lui permettent de fédérer son équipe et de se rapprocher un peu plus chaque année de ce but ultime.

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Les prémices...

Une valse de propriétaires

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Fondée par Georges Rainville, en 1929 sous le nom de Ranville Machine Shop, l’entreprise se spécialise alors dans l’hydraulique ainsi que dans la maintenance et la réparation d’équipements agricoles. La compagnie se développe à un rythme soutenu pendant les décennies suivantes.

 

 

À la suite d’un feu dans le garage en 1967, l’entreprise déménage dans ses locaux actuels. Elle en profite pour changer de nom et devient Équipements Hydrauliques Rainville.

La fille du fondateur reprend les rênes d’une entreprise qui se porte bien et qui a su se développer depuis ses premiers pas. Formée à bonne école et habile gestionnaire, elle aide l’entreprise à prospérer.

Elle revend pourtant rapidement la société à Jean Côté, qui passe lui-même le flambeau à André Benjamin en 1980. L’entreprise vient donc de
connaître quatre propriétaires différents en l’espace d’une décennie.

 

L’ère des outils de pointe

Sous la houlette d’André Benjamin et de son fils Serge, l’entreprise connaît une importante réorientation stratégique et prend le nom actuel des Industries Rainville. L’usine commence à fabriquer des pièces de précision. Elle développe de nouveaux marchés dans l’alimentaire, le ferroviaire et l’aéronautique. Une bonne idée lorsqu’on se situe à quelques kilomètres de Montréal, troisième pôle mondial dans le secteur de l’aéronautique. Des clients prestigieux comme Pratt & Whitney et Bombardier frappent à la porte.

« Monsieur Benjamin est ce qu’on appelle, dans le bon sens du terme, un “patenteux”. Son esprit tourné vers les solutions et les habiletés de gestionnaire de son fils ont vraiment donné une nouvelle impulsion à l’entreprise. »

C’est en 2014 qu’apparaît Ghislain Sabourin, un entrepreneur confirmé à la recherche d’un nouveau défi. Avec des idées plein la tête, il souhaite amener la compagnie plus loin et créer de nombreux emplois dans la région. Un nouveau chapitre des Industries Rainville s’ouvre ainsi à l’approche de son centenaire.

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Des méthodes et un parcours peu conventionnels

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Détermination

Ghislain fait ses premiers pas comme entrepreneur au Cégep de Saint-Jérôme, presque par hasard, alors qu’il termine une technique en matériaux composites.

Je n’imaginais pas devenir entrepreneur. Je pensais aller ensuite à l’université, probablement en Génie, et trouver ma voie par la suite.

Lui et trois de ses camarades de promotion se font approcher par la compagnie Itech pour leur projet de fin d’études. Elle leur propose de fabriquer un prototype de casque en composites pour gardien de but de hockey. Les caractéristiques techniques demandées sont élevées. L’équipe planche sur le projet pendant un an et demi avant d’aboutir à un produit fini qui dépasse de très loin les exigences de la compagnie.

Impressionnés, les dirigeants leur passent immédiatement une commande de 800 casques par semaine.

« À ce moment précis, il nous était impossible de fabriquer dix casques par semaine, même en travaillant sept jours sur sept. Nous étions sous le choc. »

 

Défi de taille

 

Il faut donc passer du statut d’artisan à celui d’entrepreneur en un laps de temps réduit. Les premiers mois sont compliqués pour Ghislain et ses amis. Ils doivent trouver des locaux, du personnel et mettre en place une ligne de fabrication en un temps record. « Le démarrage a été particulièrement laborieux en termes d’organisation. Le défi était de taille, mais il nous a mis au monde. »

Quatre ans plus tard, la jeune société développe de nouveaux masques de receveurs pour le baseball. L’entreprise commence à engranger des bénéfices après avoir principalement réinvesti ses fonds dans le développement pendant sa phase de démarrage et de croissance.

C’est à ce moment que les choses se compliquent entre les partenaires. La répartition des bénéfices commence à diviser l’équipe.

Les tensions sont de plus en plus vives et l’atmosphère se dégrade. Malgré son attachement à cette entreprise, Ghislain décide de quitter l’aventure et de vendre ses parts. L’ambiance est trop lourde, le coeur n’y est plus.

« La première soirée après cet événement a été profondément difficile pour moi. J’ai cherché à comprendre les raisons de cet échec, ma part de responsabilité et les événements qui nous avaient amenés à ce point de rupture. »

C’était un vrai deuil et j’ai eu du mal à fermer l’oeil.

J’ai appris une leçon difficile à cette époque : il est plus facile de se partager la misère que la richesse.

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Savoir remonter en selle après une chute

Ghislain n’est pas du genre à baisser les bras bien longtemps. Il a trop d’idées et d’énergie pour se laisser abattre. Il croque la vie à pleines dents et préfère se concentrer sur l’avenir plutôt que de ruminer le passé.

En me réveillant le lendemain matin, j’avais déjà une nouvelle idée d’entreprise. J’ai commencé à bâtir mon plan d’affaires le jour même.

Il élabore patiemment son nouveau projet, qui voit le jour en 2000 à Chesterville (près de Victoriaville) sous le nom de Groupe Synergy Composites. La jeune entreprise construit des camions en composites, le matériau de prédilection de Ghislain. Il possède en effet plusieurs caractéristiques avantageuses : léger, robuste et inoxydable.

 

Persévérance

 

Pour autant, la compagnie peine à trouver ses marques au début. « La première année a été difficile, même si j’ai gagné un prix de jeune entrepreneur en 2001. »

Mais, pour moi, la plus belle récompense de cette soirée a été la rencontre avec Normand Chevrier. Il est très vite devenu mon mentor et m’a aidé à développer mes affaires.

Synergy Composites traverse alors des moments de turbulence, la faillite d’un client menace un moment la survie même de l’entreprise. L’entrepreneur doute. Mais, le travail acharné de Ghislain et les conseils avisés de Normand finissent par payer. Des commandes arrivent du Manitoba, des Provinces maritimes et même des États-Unis. L’entreprise se développe.

« En 2004, on a obtenu des commandes pour équiper les camions d’Hydro-Québec. C’était le client que je visais depuis le premier jour. Ça a été un peu long, mais ça reste une grande satisfaction pour moi. »

Il faut croire que nul n’est prophète en son pays.

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Ne jamais repousser ses rêves

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En 2006, Ghislain, sa femme et ses enfants s’offrent des vacances bien méritées en Australie. La famille n’imagine pas alors que ce voyage va constituer un point de bascule majeur dans leurs vies. Il survient alors que les Sabourin se trouvent à bord d’un voilier, sur une mer d’huile, le long de la grande barrière de corail. L’ambiance, le décor, les sensations… tout se rassemble pour former un moment parfait, une sorte d’épiphanie.

Cet instant magique fait germer une idée dans la tête de Ghislain, un besoin rapidement irrépressible de parcourir le monde à la voile.

Quand j’ai une idée ou un rêve en tête, c’est plus fort que moi, il faut que je le réalise.

Une intensité que l’on retrouve autant chez l’homme que l’entrepreneur.

En affaires c’est pareil! Je me fixe une date et je me donne les moyens d’y arriver, sinon je n’arrive plus à trouver la paix.

À son retour de voyage, Ghislain a pris sa décision. Il annonce à son associé son intention de vendre l’entreprise si une occasion se présente. Son ami tombe des nues. Pourquoi quitter une entreprise en pleine croissance ? Mais c’est mal connaître Ghislain, pour qui l’existence n’a de. sens que si elle est vécue à fond en suivant ses rêves et ses intuitions.

Les planètes ne tardent pas à s’aligner, puisque quelques semaines plus tard, une offre intéressante est déposée. Cette vente permet à Ghislain d’acquérir un voilier et de troquer sa casquette d’entrepreneur pour celle de capitaine.

C’était tout de même un sentiment particulier et mitigé d’obtenir un gros montant pour réaliser mon rêve et de dire adieu à mon équipe qui était là depuis le début.

Il accompagne alors les repreneurs pendant deux ans et profite de ce temps pour s’initier aux rudiments de la voile et de la navigation. Ses premières sorties se soldent par un mal de mer carabiné, mais ce ne sont pas quelques mauvaises expériences qui pourront freiner son enthousiasme.

Une aventure hors du commun

En 2009, les préparatifs touchent à leur fin. Le Myriam quitte le quai du lac Champlain avec toute la famille Sabourin à bord pour un périple qui durera cinq ans.

Le voilier longe d’abord la côte Est américaine avec des escales à New York, aux Bahamas et au Venezuela. La famille part à la rencontre des Wiwas, une tribu de cueilleurs nomades qui vit en marge de la société et de la modernité, au coeur de la jungle colombienne.

Après avoir traversé le continent d’est en ouest par le canal de Panama, l’embarcation file vers les îles Galapagos et sa faune incroyable. L’équipage met ensuite le cap sur les îles Marquises. Un premier défi de taille qui implique de traverser une grande partie du Pacifique en autonomie totale. Une expédition de 19 jours.

« C’est la plus grande étendue d’eau au monde sans la moindre présence humaine. On a passé un moment incroyable en famille, presque hors du temps. »

 

Famille

 

Après une année complète dans l’océan Pacifique, la famille accoste en Nouvelle-Zélande pour passer Noël.

« Durant ce tour du monde, on a navigué environ 50 jours par année. Le reste du temps, nous sommes allés à la rencontre des gens et des cultures. Nous avons vu des paysages hors du commun. Cette première année en mer restera inoubliable pour moi. »

Les destinations s’enchaînent à ce rythme durant le reste du trajet : Asie du Sud-Est, Inde, côte Ouest de l’Afrique… Les Sabourin découvrent des lieux sublimes, préservés du tourisme de masse et sont reçus à bras ouverts dans chaque port où ils font halte.

« Nous étions magnifiquement accueillis absolument partout. Je crois que les gens perçoivent les touristes très différemment selon qu’ils arrivent en avion ou en bateau. C’est plus facile de créer des liens avec la population locale quand on arrive par la mer. Je voulais rencontrer les gens, vivre avec eux et j’ai été servi. »

Cette épopée provoque aussi un cheminement intérieur chez l’entrepreneur. Une prise de conscience humaine, mais aussi environnementale. L’idée que toute chose est reliée sur la planète et que les actions ont des conséquences, tant positives que négatives.

« Ça fait bizarre de voir une bouteille de plastique venir s’échouer sur une plage perdue au milieu de nulle part. »

On réalise que l’activité humaine a un immense impact sur la Terre.

 

Ouverture

 

Un nouveau rêve pour de nouveaux défis

Après cinq ans, le voyage a beau être extraordinaire, il faut bien rentrer un jour. Ghislain réfléchit donc à un nouveau projet d’entreprise qui pourrait l’inspirer et dans lequel il serait en mesure d’insuffler sa vision et ses valeurs. Il caresse aussi le rêve de créer 300 emplois de qualité au Québec. En tant qu’entrepreneur avisé et pragmatique, il sait qu’il ne s’agit pas d’un mince exploit. Il souhaite donc acquérir une compagnie bien implantée plutôt que de partir de zéro une nouvelle fois. Il établit pour cela des critères bien précis afin d’orienter ses recherches.

« Je cherchais une entreprise manufacturière sans relève, qui avait traversé au moins une crise économique et qui avait du vécu et une certaine stabilité. Je voulais aussi une industrie écoresponsable qui n’utilise pas de produits chimiques. »

Les recherches s’orientent rapidement vers les Industries Rainville et le premier échange téléphonique entre monsieur Benjamin et Ghislain a lieu alors que la famille remonte le fleuve Amazone.

« Serge voulait que l’on se rencontre dans la semaine, mais à ce moment, j’étais entouré de caïmans, d’anacondas et de piranhas. Je lui ai dit que ça allait prendre un peu de temps avant que l’on puisse se voir. »

Les échanges à distance se poursuivent donc pendant que la famille rentre au Québec par les Îles de la Madeleine, puis le fleuve Saint-Laurent, sur les traces de Jacques Cartier. Le Myriam accoste finalement au Québec en juin 2014.

Ce voyage nous a complètement transformés et j’ai appris des choses qui font de moi un meilleur entrepreneur et un meilleur homme.

« Faire l’école à nos enfants a probablement été notre plus grand défi, mais pour le reste, ça n’a été qu’une suite de moments incroyables et une découverte quotidienne. »

Jeter l’ancre

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Vision et valeurs...

Le retour aux affaires

Ghislain peut enfin rencontrer Serge Benjamin. Ils visitent ensemble les installations et parlent affaires.

« J’ai senti que ce serait possible de me sentir à l’aise dans cette entreprise presque centenaire et j’ai voulu trouver une entente avec monsieur Benjamin pour continuer à faire vivre les Industries Rainville. »

Les deux entrepreneurs trouvent donc un accord et la vente est entérinée le 1er décembre 2014.

Défis

 

Une période de transition

Ghislain ne tarde pas à mettre sa patte sur le fonctionnement des opérations. L’entreprise collabore avec des clients importants, mais aussi avec de petites entreprises locales. L’homme d’affaires constate que cette clientèle locale demande une grande agilité et désorganise parfois la production pour répondre à des urgences. Il décide alors de fermer cette division.

« Cette part de nos activités tirait l’entreprise vers le bas et nuisait à nos opérations courantes et à notre développement. »

Mais, c’est vrai que j’ai senti de la résistance, ça a été un choc pour l’équipe, qui était habituée à fonctionner ainsi depuis longtemps.

Le propriétaire décide également dans la foulée de repeindre les installations, le matériel et les outils en blanc. Un choix jugé farfelu par les cadres qui le lui font savoir.

« Tout le monde a cru que j’étais tombé sur la tête. La production dans une usine peut être salissante et l’idée paraissait folle. Mais, j’aime le blanc, c’est lumineux et plus agréable pour les travailleurs et les visiteurs. Ça donne aussi une image de professionnalisme. »

Les premiers mois sont donc un peu difficiles pour l’équipe, qui doit faire face à beaucoup de changement. L’homme d’affaires n’est pas un adepte de l’immobilisme et les employés de l’équipe doivent rapidement s’adapter à un nouveau modèle d’affaires.

Je ne m’attendais pas à diriger une entreprise qui existait depuis aussi longtemps. J’ai eu quelques craintes au début, notamment sur ma capacité à transmettre mes valeurs et à réaliser les changements importants pour moi.

 

 

 

Pourtant, après une année d’activité, tout le monde réalise que ces choix étaient les bons. Tous adhèrent aux nouveaux principes et se mobilisent autour de la vision de Ghislain.

Des valeurs simples comme socle de l’entreprise

Ghislain s’appuie sur certaines valeurs acquises par son éducation et renforcées par son expérience en affaires, mais également par son tour du monde. C’est sur ces principes qu’il arrime ses décisions d’affaires et sa gestion du personnel pour guider l’entreprise vers le succès.

Et, il faut bien comprendre que pour Ghislain, la réussite et les rapports humains sont absolument indissociables.

 

Respect

« On peut être en désaccord, mais pas se manquer de respect. J’adore mes employés et j’en veux plus, mais je suis prêt à perdre des membres de l’équipe sur-le-champ s’ils dérogent à ce principe. C’est non négociable. »

Intégrité et transparence

Les objectifs sont clairs pour tous. La charte des valeurs et la politique salariale sont clairement affichées. Les relations humaines sont aussi mises de l’avant tant avec les clients qu’avec les employés.

« Je veux offrir le jardin le plus vert à mon équipe. Je pense qu’une PME peut prendre soin de son personnel aussi bien qu’une grande entreprise. »

Partage

Ghislain a été élevé dans le partage et l’entraide. Il a aussi bénéficié de la générosité des populations locales partout où il a mis le pied sur la planète. Il essaie donc de faire refléter ces principes dans les conditions
qu’il propose à ses employés.

Il offre par exemple des augmentations de salaire annuelles de 4 % à 5 % à son personnel. Probablement l’une des décisions qui lui permettent de traverser sereinement la pénurie de main-d’oeuvre qui sévit depuis 2020.

J’ai la chance de vivre une belle vie, je ne manque de rien. Pour moi, c’est important de donner en retour et de partager.

Cette philosophie et la stratégie mise en place nous ont permis de traverser la crise de la Covid et de continuer à croître malgré le manque de main-d’oeuvre que connaît le secteur industriel.

Les Industries Rainville sont ainsi passées de 30 à 100 employés depuis 2014 grâce à des acquisitions, mais également à une croissance organique. Ghislain ne compte d’ailleurs pas s’arrêter en si bon chemin et ses objectifs ne manquent pas pour les années à venir.

 

Philosophie

Une esquisse de l’avenir...

Un objectif sous forme d’étoile polaire

Ghislain a appris il y a quelques années que le Groupe Synergy Composites avait été transféré aux États-Unis, dans l’Ohio. Une nouvelle dévastatrice qui a laissé une profonde cicatrice en lui. Un véritable crève-coeur.

Mon plus grand objectif avec les Industries Rainville est de créer 300 emplois de qualité. C’est ma mission, mon étoile du Berger.

« Je veux créer de la richesse pour la communauté et participer à l’épanouissement des gens qui travaillent avec moi. Et, le jour où je quitterai l’entreprise, je m’assurerai cette fois-ci qu’elle ne puisse jamais déménager ailleurs. »

Et l’on peut faire confiance à Ghislain pour trouver le moyen d’atteindre les étoiles. Il observe tous les jours avec satisfaction à quel point le stationnement de l’usine s’est rempli depuis sa prise de fonction. Et il se lève à cinq heures chaque matin pour qu’il ne reste bientôt plus une place de disponible.

Pour continuer à attirer les meilleurs profils, l’entrepreneur met toutes les chances de son côté. Il diversifie les opérations de l’entreprise pour éviter de mettre tous ses oeufs dans le même panier. Il envisage aussi de faire de nouvelles acquisitions d’entreprises si les occasions se présentent.

À l’interne, il souhaite mettre en place l’Académie Rainville, pour conserver le savoir-faire des plus anciens dans l’entreprise avant leur départ.

Je veux qu’ils forment nos plus jeunes pour éviter de perdre leur savoir. On a des talents uniques chez nous, ce serait vraiment triste de les perdre.

En parallèle, Ghislain songe déjà à la passation de pouvoir. Il souhaite trouver la personne idéale pour lui succéder à la tête des Industries Rainville. La septième génération qui poursuivra la riche histoire de l’entreprise.

« Il faut savoir passer le flambeau, mais je veux être présent pour le centième anniversaire de l’entreprise. Je veux surtout atteindre la barre des 300 employés. C’est absolument impensable d’imaginer mon départ avant. Ensuite, je pourrai passer à autre chose. »

Pour cela, Ghislain ne manque pas d’idées.

« Je pense à refaire le tour du monde avec ma femme, mais du nord au sud, cette fois-ci. Quand j’ai atteint un objectif, je m’en fixe un autre, je me retrousse les manches et je fais ce qu’il faut. »

« Il ne faut pas remettre ses rêves à plus tard, il faut foncer, au contraire. »

 

Projets

 

« C’est ce que j’appelle rêver les yeux grands ouverts. »

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Les Industries Rainville

175, route 104
Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J2X 5T7

450 347-5521

industriesrainville.com

Direction de l’édition : Audrey Dallaire
Auteur : Erwan Guéguéniat
Conception graphique : Liliane Racine
Graphiste : Marie-Hélène Taillon
Révision : Marcelle Racine

 

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