Daniel Goyette

Transport & Entreposage

Montérégie

La compagnie de transport C.A.T. et ses divisions font rouler des camions à travers le Canada, les États-Unis et le Mexique depuis une quarantaine d’années. Elles ont traversé plus d’une tempête et ont souvent dû tracer le chemin pour atteindre leur destination. Leur détermination à tenir la route les positionne aujourd’hui comme le plus important transporteur privé du Québec.

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Les prémices...

… sur son erre d’aller

Daniel Goyette grandit au sein d’une famille de transporteurs et découvre dès son jeune âge l’industrie des camions, pour laquelle il développe une véritable passion.

Démontrant peu d’intérêt pour les études, il quitte les bancs d’école à 14 ans, au grand dam de sa mère qui insiste pour inscrire ses enfants à des collèges privés.

« Ma mère a tout essayé pour faire autre chose avec moi et ça n’a pas marché. Elle a essayé de me donner une formation pour être avocat, médecin, etc. Dans ces années-là, le transport n’était pas une industrie très sexy ! »

 

Passion

 

 

Daniel a aussitôt la « piqûre » pour les camions et démarre sa première entreprise de courtage en transport alors qu’il est encore adolescent. Il fait de l’argent comme de l’eau grâce à son travail de courtier.

« Le côté entrepreneur, c’est naturel chez une personne. Moi, j’avais la fibre pour entreprendre. Cela a toujours été en moi ! »

Il expérimente aussi le travail de « trucker », mais son sens des affaires l’amène plutôt à acheter des camions et à confier le volant à de meilleurs conducteurs, c’est-à-dire à des gens qui étaient plus patients que lui. « Moi j’étais toujours trop pressé ! »

À 22 ans, Daniel fait l’acquisition d’une entreprise située à Sainte-Pie-de-Bagot, qui compte une flotte d’environ 35 camions. Nommée en 1983, la compagnie vit des débuts semblables à la majorité des compagnies de transport.

« Pour les gens de mon âge qui ont commencé au début de la vingtaine, c’était la passion ! Ils partent avec un camion. Ils découvrent le plaisir. Ils se disent : ok je vais en acheter un deuxième, ça va être plus rentable. »

Pour d’autres, la passion, c’est de rester avec un seul camion parce que c’est ce qu’ils aiment.

 

Le « bon timing » !

Dans les années 1980, la décision des gouvernements américains et canadiens de dérèglementer le secteur du transport, hautement syndiqué, a un impact majeur des deux côtés de la frontière. Le libre marché encourage un grand nombre de camionneurs à faire le saut.

On envoyait une demande de permis par la poste. On recevait la réponse un mois plus tard et on se lançait en affaires. C’était une question de timing !

Des milliers de compagnies de transport voient le jour durant cette période et font beaucoup de chemin.

Le plus GROS transporteur de pneus

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C.A.T., qui est désormais située à Valleyfield, se trouve à côté de GoodYear, une usine de pneus. Elle se lance donc dans le transport de ce produit. « C’est devenu notre modèle d’affaires. »

L’avantage du marché du pneu est qu’il bénéficie d’une plus grande stabilité, à l’abri des cycles économiques. « Ce n’est pas vrai à 100 %, mais il n’y a pas de grosses vagues dans le transport des pneus. »

Peu importe la santé financière du pays, les véhicules neufs ou usagés doivent continuellement être chaussés de bons pneus sur la route.

C.A.T. se bâtit une solide réputation dans ce domaine, offrant désormais ce service au Canada, aux États-Unis et au Mexique.

On est devenu le principal transporteur de pneus en Amérique du Nord.

L’entreprise transporte également plusieurs pièces automobiles, en transigeant avec des compagnies comme BMW, Chrysler, etc. « Ça nous amène une autre expertise ! Mais il faut faire attention… » L’industrie automobile est plus vulnérable aux variations de l’économie.

 

Industrie

Détermination

 

 On s’est créé une place avec une clientèle de choix. 

 

Des luttes payantes

Daniel, qui a démarré ses activités avec la dérèglementation, doit faire preuve de caractère pour se tailler une position toujours plus enviable au sein de ce marché compétitif. « Il a fallu que je me batte ! »

Le parcours n’est jamais tracé à l’avance, mais le fait de transporter des produits ciblés permet de développer de nouvelles relations d’affaires.

C.A.T. se spécialise aujourd’hui dans le transport des produits nichés et diversifiés, de hautes valeurs ajoutées.

« Je suis toujours impressionné de voir le nombre d’appareils ménagers ou de pneus qu’on transporte à partir du Mexique, des États-Unis et du Canada. »

Notre force, c’est qu’on a développé des marchés où les nouveaux venus dans l’industrie ne peuvent pas entrer facilement. Ce n’est pas un mur qu’on ne peut pas traverser, mais c’est plus difficile.

Deux filles aux commandes

Cette mission, Daniel la mène de front avec ses deux filles aînées, Annie et Karine.

Elles sont là depuis toujours, mais officiellement depuis 20 ou 25 ans.

 

Ces deux gestionnaires, dans leurs fonctions respectives, dirigent l’équipe de professionnels en place qui s’occupent de tous les aspects du transport : entretien des camions, gestion du personnel, risques et prévention, assurances, etc. Karine, réputée pour son sang-froid et son efficacité, s’occupe davantage du volet opérationnel. De son côté, Annie, qui prend soin des clients, est principalement responsable des relations d’affaires et du marketing.

Comme la majorité de ceux qui goûtent à l’industrie, elles l’adoptent et font le choix encore aujourd’hui d’y faire carrière.

« Je leur ai offert à plusieurs reprises, par les années passées, de tout vendre et de leur donner leur part pour qu’elles fassent ce qu’elles voulaient dans la vie. Et elles ont dit non. Elles veulent rester dans ce qu’elles connaissent, ce qu’elles aiment. »

Même si l’univers du camionnage n’est pas réputé pour être féminin, il offre à ces deux femmes un quotidien trépidant qui se renouvelle continuellement.

 

 

C’est réellement une industrie qui t’amène des défis tous les jours et t’oblige à prendre des décisions de façon constante.

Mise à rude épreuve

Au cours des quarante premières années d’existence de l’entreprise, Daniel traverse différentes crises économiques qui ébranlent les bases…

Celle des années 1980 fait grimper les taux d’intérêt autour de 22 %. « Au début des années 1990, on a eu une grosse récession, je m’en souviens encore. »

Survivre à ces périodes compromettantes rend l’équipe encore plus forte. Riche de cette expérience, elle évite de répéter les mêmes erreurs et s’en sert pour évoluer.

« Les récessions ont prouvé notre résilience. Ça nous amène une crédibilité auprès des compagnies de finance. »

Pour Daniel, le pire reste sans contredit la crise financière de 2008. Dans tous les domaines, les entreprises voient leurs revenus chuter à coups de millions, voire de milliards. Les clients de CAT n’y échappent pas et sont prêts à tout pour économiser en réduisant les contrats au minimum.

« Le transport, c’est une industrie qui demande beaucoup de capitaux. Il faut acheter un grand nombre de camions. Le jour où ils ne bougent pas, tu les paies pareil. C’était très difficile. »

Cette récession va même jusqu’à mettre à l’épreuve l’avenir de C.A.T. « Je dois avouer qu’il y a des journées où je ne savais pas si j’allais être là le lendemain. »

 

Évoluer

 

Tout vendre ou innover ?

Après s’être sorti la tête de l’eau, Daniel se demande s’il ne doit pas tout vendre ce qui lui reste ou faire autre chose. Il en profite finalement pour mûrir un projet d’entreprise, soit C.A.T. Global, qui voit le jour en 2012. « Ça a été un gros tournant pour nous. »

Des compétiteurs qui ont peu d’actifs commencent à offrir leurs services moins cher durant la crise financière. « Au lieu de compétitionner avec ces gens-là, j’ai décidé de m’en servir. » Daniel crée alors une division regroupant des courtiers, sans flotte de camions, qui sont chargés de trouver des transporteurs à leurs clients. Leurs revenus proviennent de la marge de profit qu’ils réalisent pour chaque contrat octroyé.

Annie, l’aînée des deux filles, est responsable de cette division qui connaît un bon succès. « On continue de la faire évoluer. Dans l’industrie du transport au Canada, on est assez unique dans notre approche. »

 

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Un virage audacieux qui réussit

Depuis sa création il y a une dizaine d’années, C.A.T. Global compte une dizaine de bureaux au Canada, aux États-Unis et même au Mexique. « On essaie d’en ouvrir un ou deux par année. »

Cette division indépendante a quadruplé son chiffre d’affaires, qui s’élève au tiers du chiffre d’affaires total, , sans détenir aucun camion. Cet audacieux virage se voit couronné de succès !

 

 

Souvent les gens me demandent le nombre de camions que nous avons. Je leur réponds qu’il faut considérer deux choses : le nombre de camions qu’on a et le nombre de camions qu’on fait rouler. Ce n’est pas pareil !

 

Fier de ses deux chapeaux

Daniel aime dire aux gens qu’il a deux chapeaux : celui du courtier et celui de propriétaire de camions. « Quand tu es un transporteur qui a sa clientèle directe, tu veux faire affaire le moins possible avec des compagnies de courtage, parce que ces gens prennent une cote. » À l’inverse, les transporteurs qui n’ont pas la structure pour supporter l’équipe chargée d’attribuer les contrats apprécient de transiger avec les bureaux de courtage.

Quand je mets mon chapeau de courtier, j’aime ça parce que les marges de profit sont bonnes. Donc je me tiens toujours entre les deux.

Les bureaux de courtage de C.A.T. Global sont localisés à l’extérieur des compagnies de transport et détiennent une clientèle différente, ce qui donne lieu à une libre concurrence, même si les deux divisions appartiennent à la même grande entreprise.

« Si n’importe laquelle de nos compagnies de transport veut faire affaire avec eux, elles doivent le faire au prix du marché. On ne leur enlève pas leur pouvoir de négociation. Un ne fait pas vivre l’autre. Ils sont tous les deux indépendants. »

Ces solutions novatrices permettent à C.A.T. d’être encore en vie aujourd’hui et lui valent ainsi la reconnaissance des pairs.

La valeur qu’on a créée au fil des années, c’est réellement d’avoir gagné le respect dans l’industrie. Ça a été difficile de passer au travers.

Vision et valeurs...

La structure de C.A.T. explose

À partir de 2016, Daniel se met en mode acquisition et fait de la prospection auprès des nombreux entrepreneurs rendus à l’âge de la retraite qui ont démarré leur entreprise en transport dans les années 1980 à la suite de la dérèglementation.

 

Relève

 

Ces propriétaires n’ont pas le choix de vendre, faute de relève. « Ils n’ont pas d’enfants ou ceux qu’ils ont ne sont pas intéressés. »

L’objectif qu’il se fixe, avec ses deux filles, consiste à augmenter substantiellement le chiffre d’affaires pour la période de 2015-2020.

« Ça m’avait donné un challenge, car à ce moment-là, je trouvais que le chiffre à atteindre était haut ! »

 

Tout un cadeau d’anniversaire !

Lorsque Sears fait faillite le 22 juin 2017, Daniel achète la division de SLH Transport, qui possédait des camions à travers le Canada. Il réalise alors sa plus importante transaction.

 

« J’étais à Toronto. C’était le jour de ma fête. Je me suis dit que j’allais me faire un cadeau. »

Cette étape marque le début du nouveau modèle d’acquisition de C.A.T. « C’était une compagnie beaucoup plus grosse que la nôtre. C’était toute une aventure ! C’est là que je me suis fait les dents… »

Ce travail nécessite un effort intense pendant deux à trois mois, mais dès qu’il est terminé, il fait place au prochain défi à relever. « S’il y en a, il y en a. S’il n’y en a pas, tu en cherches. Ce n’est pas du travail au jour le jour. » Finalement, les résultats obtenus en 2020 étaient trois fois plus élevés que ceux qui avait été prévus initialement.

J’ai découvert que pour moi, faire des acquisitions, ça cadrait vraiment avec ma façon naturelle de faire des affaires.

 

Second souffle aux entreprises familiales

Daniel est fier de donner un second souffle à de belles entreprises familiales, comme celle du Manitoba qu’il a achetée le 31 janvier 2020. En 2023, l’entreprise située dans un petit village de 15 000 habitants célèbrera ses 100 ans. « C’est le plus gros employeur du coin. Les gens sont fiers. Et ça continue… »

« Je travaille avec des gens qui ont passé leur vie, comme moi, à bâtir. Quand j’arrive pour faire la transaction, on se regarde dans les yeux et on n’est pas des banquiers. On est des transporteurs. On a tous commencé de la même façon. »

Pour eux, c’est important de vendre à des entreprises comme C.A.T. qui s’engagent à conserver l’âme de la compagnie et ses employés.

 

Acquisitions

Vers le cap du premier milliard $

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Cette façon de faire permet au transporteur québécois de prendre de l’expansion au Canada, aux États-Unis et au Mexique. Au début, les employés trouvent particulier de voir leur employeur racheter sans cesse de nouveaux transporteurs. Or, ils sont de plus en plus impliqués dans les acquisitions, si bien qu’ils s’inquiètent désormais durant les périodes sans annonces.

« Ils sont habitués. Ils sont huilés, si on peut dire, dans la transaction ! »

De 2017 à 2023, C.A.T. voit son chiffre d’affaires passer de 140 millions$ à 800 millions $. L’entreprise, qui comptait 400 employés, en embauche maintenant 2200. Une véritable explosion !

Ça n’a pas été facile, mais ça a apporté beaucoup de valeur ajoutée.

L’objectif de 2023 consiste à franchir le milliard $ de chiffre d’affaires.

 

Acquisition de talents

En matière d’acquisitions, Daniel peaufine une stratégie personnelle visant à mettre la main sur des entreprises bien gérées dotées de bon personnel.

« C’est important d’acheter des entreprises familiales qui ont au minimum 30 ans d’existence, une bonne clientèle dans des régions qu’on dessert et qui n’ont pas de roulement d’employés. »

Voilà une occasion de recruter de bons gestionnaires et de les transférer d’une entreprise à une autre. Ces acquisitions de talents, parfois sous-exploités, peuvent se développer au mieux de leur capacité.

« On se rend compte que les gestionnaires de haut niveau veulent s’associer à une entreprise qui prend de l’expansion. »

Les gestionnaires qui remplacent les propriétaires d’entreprise offrent d’aussi bons résultats, et même meilleurs.

C’est là qu’on se rend compte que notre modèle de croissance est un beau modèle. Il nous a permis de nous rendre où on est aujourd’hui.

 

El México

Le Mexique constitue un territoire fertile, tant en matière de main-d’oeuvre que d’occasions d’affaires, ce qui pousse le transporteur à développer activement ce marché.

Pour pallier la pénurie de main-d’oeuvre au Canada, un nouveau centre administratif, qui regroupe une soixantaine de travailleurs, ouvre ses portes en janvier 2023 au Mexique. Avec les possibilités du télétravail qui gagne en popularité, ces employés mexicains, à l’instar des résidents du Québec, sont en mesure d’accomplir le travail administratif, qui se déroule principalement en anglais.

Les gens veulent travailler de la maison. Qu’ils soient au Québec ou au Mexique, c’est la même chose. C’est le même fuseau horaire.

L’entreprise emploie près de 200 travailleurs au Mexique. Cette main-d’oeuvre, qui est tout de même qualifiée et disponible, a l’avantage d’être moins coûteuse.

Le transfert des activités au Mexique vise à régler une partie du problème lié à la rareté de la main-d’oeuvre au Canada.

C.A.T. détient également un bureau en Serbie qui regroupe une vingtaine d’employés.

 

Talents & capacité

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Des camions autonomes sur le chemin

L’utilisation des camions autonomes fait aussi partie des solutions à la pénurie de conducteurs. Ces véhicules devaient être de plus en plus nombreux sur la route dans les années à venir, surtout dans le Sud des États-Unis, comme en Californie ou au Texas, où il y a beaucoup de trafic. « Côté sécurité, ça va être une grosse évolution ! »

Les accidents routiers impliquant des camionneurs aux États-Unis font régulièrement l’objet de poursuites judiciaires et coûtent des centaines de millions $. Une nouvelle technologie installée sur les véhicules lourds permettrait d’éviter 80 % de ces accidents. Daniel est satisfait du test concluant réalisé au sein d’une compagnie de transport au Texas.

Tous les nouveaux équipements sont équipés de cette technologie.

Chaque fois qu’un accident est évité, c’est peut-être une vie qui est sauvée… Et s’il y a moins d’accidents, la prime des compagnies d’assurances diminue. Des clients peuvent aussi préférer transiger avec des entreprises qui font preuve d’un grand souci pour la
sécurité.

« C’est difficile de bien chiffrer ces investissements, mais ça rapporte… »

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En coulisse...

Acheteur de compagnies comme au Monopoly

Entrepreneur dans le sang, Daniel ne manque pas d’ambition quand il fait des acquisitions pour le groupe C.A.T.

« J’avais le rêve quand j’étais plus jeune de devenir le plus gros au Québec ! »

 

Daniel Goyette

 

L’homme d’affaires réussit son pari et fait progresser l’entreprise jusqu’au titre du plus important transporteur privé de la province.

Des décennies plus tard, il délaisse la gestion des opérations quotidiennes pour offrir cette place à ses deux filles, Annie et Karine, les nouvelles présidentes.

« Je garde quand même les yeux sur l’entreprise. Je donne parfois des coups de main, mais mon but est réellement de me retirer. C’est important si je veux qu’elles prennent un jour la relève à 100 %. »

Pourtant, Daniel n’est pas prêt à tirer sa révérence, car l’heure de la retraite n’a encore pas sonné. « Personnellement, je ne suis pas le genre à aller prendre un café au Tim Hortons le matin avec mes amis. De toute façon, je n’ai pas beaucoup d’amis, car je travaille trop et je n’ai pas le temps. »

Et surtout, Daniel s’amuse encore. Au cours des dernières années, il s’est découvert une passion pour dénicher des entreprises de transport à travers le Canada, les États-Unis et le Mexique, qui amènent une valeur ajoutée à l’entreprise.

Une esquisse de l’avenir...

Encore plus loin !

L’année 2023 sera marquante pour l’évolution de C.A.T. et ses divisions, alors que la présidence sera confiée à Annie et Karine qui se retrouveront à la tête de cet empire.

Daniel accepte de céder sa place au sein des compagnies de transport qu’il a créées. Celui qui assumait jusqu’ici leur charge légale occupera désormais le poste de secrétaire.

À ce jour, Annie et Karine ont oeuvré dans tous les départements, elles qui ont grandi au sein de l’entreprise et l’ont aussi fait évoluer. Si certaines activités de la gestion quotidienne les tiendront encore occupées, leurs fonctions de coprésidentes les amèneront à un niveau plus stratégique.

Aux commandes du plus important transporteur privé du Québec, elles ne manqueront pas de défis. Sur le plan financier, leur objectif est de doubler le chiffre d’affaires actuel pour atteindre les 2 milliards $ en 2025.

 

Défis

 

À bas la pollution !

La compagnie tient aussi à livrer la marchandise concernant ses valeurs environnementales.

Depuis 2015, C.A.T. innove en aménageant des stations de ravitaillement et en faisant rouler une centaine de camions au gaz naturel. Récemment, elle a été sélectionnée, avec le transporteur Robert, pour tester un nouveau produit dérivé du gaz naturel qui polluera moins.

« Le gaz naturel est un hybride entre un diesel et un camion électrique qui va évoluer. »

L’avenir appartient aussi au gaz renouvelable, formé à partir de résidus québécois. Davantage prometteur que le gaz naturel, il permettra, au démarrage, de partir le compteur des camions sous la barre du zéro, avec une empreinte écologique négative.

L’environnement est sur les lèvres de tout le monde. Le timing va être meilleur. C’est le même scénario que je raconte depuis cinq ou six ans. La seule différence, c’est qu’on est un peu plus près de le réaliser.

C.A.T.

4, rue du Transport
Coteau-du-Lac (Québec) J0P 1B0

1 800 363-5313

cat.ca

Direction de l’édition : Audrey Dallaire
Auteure : Caroline Lepage
Conception graphique : Liliane Racine
Révision : Marcelle Racine

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