Mené par une culture d’entreprise axée sur l’innovation, la performance et l’excellence, Industries Mailhot poursuit sa croissance en s’appuyant sur les meilleures technologies manufacturières.

Gilles Mailhot est un passionné de mécanique et d’hydraulique. Il commence sa carrière en réparant de la machinerie agricole. Dans son petit atelier de Lanaudière, il diversifie sa production au fil des ans. Cylindres hydrauliques, chasse-neiges ou systèmes élévateurs, aucun défi ne l’arrête !

L’entrepreneur développe dans les années 70 un vérin hydraulique pour les camions à benne. Trois ans plus tard, il construit l’usine de Saint-Jacques, qui se spécialise dans la conception et la fabrication de solutions hydrauliques.

Défis

Une révolution technologique, rien de moins !

En 1988, sous le leadership d’Yvan Morin, Industries Mailhot investit dans une technologie allemande de traitement des métaux : la nitruration en bain de sel. Le procédé unique protège les pièces de la corrosion et de l’usure.

Coup de génie! Le traitement thermochimique est désormais gage d’une qualité et d’une durabilité inégalées dans l’industrie.

Depuis sa fondation, l’innovation est au coeur du développement d’Industries Mailhot. La tradition se poursuit en 2002 avec l’inauguration de Technique Surface Innovation (TSI). Le centre offre aux entreprises un service de nitruration pour les équipements industriels.

L’entreprise a fermé le centre quelques années plus tard pour concentrer son expertise à l’interne et répondre à la hausse de sa propre production manufacturière.

Une ouverture sur le monde

Entre 2005 et 2009, Industries Mailhot augmente la capacité de production de l’entreprise en procédant à l’ouverture de deux nouvelles usines au Québec et d’une usine au Mexique. Les produits Mailhot sont alors exportés dans pas moins de 14 pays.

L’ouverture de l’usine mexicaine coïncide toutefois avec la crise financière mondiale de 2008. La récession frappe de plein fouet.

« Industries Mailhot voit sa part de marché diminuer de 40 %, mais l’équipe demeure résiliente et résiste. »

S’adapter au marché

C’est dans ce contexte que Charles Massicotte acquiert Industries Mailhot. « En 2011, je suis arrivé avec le mandat de redresser l’entreprise. La diversification et le contexte économique difficile fragilisaient
l’organisation et menaçaient sa santé financière. »

Titillé par les défis manufacturiers, le nouveau propriétaire nourrit de grandes ambitions pour Mailhot. Fort de son expérience, il bâtit une stratégie de croissance sur les forces intrinsèques de l’entreprise : « Nous avions la technologie, des produits distincts de qualité et des gens compétents, expérimentés et fiers. Tous les ingrédients étaient réunis pour relancer l’entreprise. »

Charles se replie sur l’ADN organisationnel et investit dans le développement de son « core business ».

Il fallait miser sur nos forces et délaisser les créneaux moins rentables.

Il identifie alors cinq piliers de développement :

• L’expérience et l’engagement des employés;
• la recherche de solutions innovantes qui répondent aux besoins réels des clients;
• la commercialisation d’une nouvelle génération de cylindres pour les camions à benne;
• la commercialisation d’une glande racloire brevetée sur les cylindres pour éviter la contamination et la détérioration du système hydraulique;
• le traitement de surface par nitruration pour prévenir la corrosion et l’usure.

Poser pied sur le territoire américain

En 2018, Charles se donne les moyens de ses ambitions et conclut un partenariat avec Novacap. La plus importante firme de placement privé injecte avec Charles les capitaux qui permettent d’accélérer la croissance. Un an plus tard, Industries Mailhot acquiert JARP Industries. L’entreprise américaine, qui emploie 200 personnes, se spécialise dans la fabrication de cylindres à tige.

L’avantage concurrentiel est indéniable « puisqu’aucune autre compagnie manufacturière de cylindres hydrauliques ne possède d’usines dans les trois pays de l’ALENA, aucune n’offre la même diversité de produits et les mêmes technologies de surfaces jumelées aux glandes racloires ».

Le rayonnement d’Industries Mailhot ne cesse de s’étendre avec l’agrandissement de l’usine de Saint-Jacques, l’usine de 100 000 pi2 au Mexique et l’acquisition de JARP Industries aux États-Unis.  Regroupant près de 500 employés, l’entreprise sert les plus importants manufacturiers de camions de déchets, de camions à benne et de camions de déneigement au Canada et aux États-Unis.

La croissance n’est pas près de s’arrêter.

« Nous allons investir 20 millions de dollars pour acquérir les meilleures technologies manufacturières afin d’augmenter notre productivité et doubler notre capacité de production. »

Industries Mailhot joue dans les grandes ligues. Ses compétiteurs proviennent de la Chine, de l’Inde, du Brésil, de l’Europe et des États-Unis, mais cela n’intimide pas l’entrepreneur québécois, qui connaît le marché comme le fond de sa poche.

Charles considère que le secret de la croissance consiste à comprendre les marchés et à trouver les moyens de
se diversifier.

« Pour cela, il faut avoir un plan. Pour avoir un plan, il faut être en mesure d’identifier nos forces, nos faiblesses ainsi que les éléments de différenciation qui permettent de nous démarquer. »

La distinction Mailhot réside dans la technologie de surface qui rend les vérins plus fiables, plus résistants et attractifs auprès de la clientèle et dans les glandes racloires brevetées.

La meilleure défensive, c’est l’offensive !

La crise sanitaire a ébranlé les entreprises manufacturières et Mailhot n’y échappe pas.

« La pandémie a engendré bien des défis comme les difficultés d’approvisionnement, l’augmentation substantielle des coûts et la pénurie de la main-d’oeuvre qui s’accentue. »

Des défis, Charles en a relevé plus d’un au cours de sa carrière. Son regard reste donc résolument tourné vers l’avenir.

Pour maintenir notre position de leader, il faut tirer profit des opportunités, développer un plan d’action clair et le mettre en oeuvre.

Industries Mailhot n’est pas épargné par la pénurie de main-d’oeuvre. L’entrepreneur riposte en amorçant une transformation numérique. Toute l’équipe est alors mise à contribution pour imaginer l’usine du futur.

« Il faut être créatif. Pour être créatif, il faut innover. Le 4.0 s’inscrit dans un plan de croissance permettant d’améliorer la productivité, de réduire les coûts de fabrication et d’augmenter la capacité de production. »

L’équipe pilote le plus gros projet d’Industries Mailhot alors que Charles investit massivement avec son partenaire Novacap dans l’implantation d’équipements technologiques hautement performants.

« Il faut investir dans la technologie pour être plus productif et valoriser la valeur ajoutée de la compétence et de l’expérience de nos employés. »

L’innovation manufacturière est incontournable, mais l’humain sera toujours au coeur de nos opérations.

Motiver les troupes

Les succès d’Industries Maillot relèvent d’un véritable travail d’équipe et d’une volonté de se dépasser pour atteindre les plus hauts sommets.

Pour Charles, la valeur d’une entreprise réside dans la qualité de ceux qui y travaillent. La responsabilité d’un gestionnaire consiste à « s’assurer que chaque personne ajoute de la valeur et puisse faire la différence.
Personne n’est plus important qu’un autre dans une entreprise, tout le monde a un rôle différent à jouer selon ses compétences et c’est la synergie entre les rôles de chacun qui cimente la cohésion de l’équipe et assure la réussite ».

Unicité

Charles s’assure toujours que toute son équipe rame dans la même direction. Pour cela, il se fait un point d’honneur de partager sa vision de l’entreprise et de communiquer clairement les objectifs d’affaires, afin que toute l’équipe puisse contribuer au développement et à la pérennité d’Industries Mailhot.

Le plan stratégique devient la boussole qui guide les actions vers l’atteinte de nos objectifs communs.

Atteindre les sommets

Charles Massicotte
Président et Chef de la direction

Charles amorce sa carrière au sein de la firme internationale Price Waterhouse (PWC). Son parcours professionnel le mène vers de grandes organisations canadiennes. Le développement du concept de village touristique Station Mont-Tremblant d’Intrawest ainsi que l’agrandissement et la modernisation de l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau figurent parmi ses réalisations.

Suivant son flair, Charles se tourne ensuite vers l’industrie manufacturière. D’abord embauché pour élaborer un plan de redressement financier, il acquiert Industries Mailhot avec un objectif de développement. Ainsi se déploie son modus operandi : créer de la croissance en misant sur l’innovation, trouver sa niche dans le marché, veiller à la santé financière de l’organisation et bâtir un environnement de travail stimulant.

Charles n’aime pas les terrains plats. Il recherche l’adrénaline des sentiers escarpés qui mènent vers les sommets. Animé par la croissance et le développement, il veut faire les choses différemment et tirer le meilleur
parti des opportunités avec passion et persévérance.

Celui qui croit que la comptabilité ouvre les portes à de nombreuses destinées ne compte pas ses heures. « L’entreprise est toujours dans mon esprit. Un entrepreneur, c’est ça. On y pense toujours, mais j’ai la chance d’être bien entouré par ma famille. »

« Nous sommes la somme de nos expériences. »

Le succès, c’est continuer de croître, d’avancer, de s’améliorer. Il ne faut surtout pas stagner.

Depuis 2020, Charles et son équipe concentrent leurs efforts à la transformation numérique. Il s’agit d’un projet ambitieux et porteur d’avenir qui va permettre de doubler la capacité de production de l’usine de Saint-Jacques en implantant des procédés plus efficaces et plus efficients.

Pour être compétitif, innover dans le produit est essentiel, mais innover dans le processus manufacturier est fondamental.

Efficience