Renaud Lapierre Simon Naylor Michel St-Germain

Économie sociale, Matières premières

Montérégie

Il fallait un trio du tonnerre pour créer Viridis Environnement et propulser, en dix ans, cette entreprise au titre de « champion de l’économie circulaire » au Québec. Grâce à leurs forces distinctes et complémentaires, les fondateurs font briller cette entreprise engagée à « nettoyer » le Québec, en recyclant plus de 700 000 tonnes de matières résiduelles par an. Les activités de Viridis permettent une réduction des GES de l’ordre de 170 000 tonnes de CO2, ce qui équivaut à retirer 46 000 automobiles de la route.

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Les prémices...

Un mariage à trois !

Renaud Lapierre, Simon Naylor et
Michel St-Germain font connaissance alors qu’ils travaillent pour une même entreprise, jusqu’au jour où ils unissent leurs forces d’entrepreneurs pour démarrer
Viridis Environnement.

Fonceurs et bagarreurs, Simon et Michel développent à l’époque la division de la revalorisation des déchets chez leur ancien employeur. Renaud, qui en est le directeur général, reconnaît vite leur potentiel.

Il y avait une bonne chimie entre eux !

Animés par une passion commune, de fortes valeurs environnementales et le désir d’être entrepreneurs, les trois partenaires fondent Viridis Environnement en septembre 2011.

« On est à l’origine d’un mariage à trois qui était programmé des années avant qu’on crée la compagnie. »

 

Trio

 

Un démarrage sur les chapeaux de roues

Le trio décroche un premier contrat de cinq ans d’une valeur de 10 millions $ pour la gestion des biosolides municipaux de la Régie d’assainissement des eaux du bassin de Laprairie. « L’usine traite les eaux de quatre municipalités. C’est une des plus grosses stations d’épuration au Québec. »

Environ un mois plus tard, le trio remporte un deuxième appel d’offres, cette fois d’une valeur de 17 millions $. Cette victoire fait la manchette, car les entrepreneurs qui débutent battent leur ancien employeur ainsi que SNC Lavalin. C’est un grand coup pour
la petite équipe !

« Là, on cherchait un agronome,
un technicien agricole, une adjointe…
la compagnie prenait une tout autre taille ! »
Pratiquement du jour au lendemain,
la compagnie en démarrage doit gérer
des contrats totalisant 27 millions $.

« On a réussi à créer rapidement une entreprise solide parce qu’on a gagné d’importants appels d’offres publics avec
peu d’actifs, mais beaucoup d’expertises. »

 

C’est extraordinaire !

 

Simon Naylor,
Renaud Lapierre et
Michel St-Germain

Ils récoltent déjà… des fleurs !

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Efficacité

La jeune équipe nettoie en seulement
trois ans un site orphelin situé à
Saint-Luc-de-Vincennes, en Mauricie,
qui contient 290 000 tonnes de compost,
et termine le contrat avant la fin de l’échéancier. L’équipe reçoit un bonus
et des félicitations du ministère de l’Environnement pour cet exploit.

Concrètement, l’équipe se charge d’envoyer un transporteur pour cueillir les boues dans les stations d’épuration, procéder à leur analyse, obtenir les autorisations auprès du ministère de l’Environnement pour que la matière résiduelle change de statut règlementaire et devienne un fertilisant. L’équipe livre ensuite le produit chez les agriculteurs ou ses autres clients.

Pour améliorer la chaîne des opérations, Simon, Michel et Renaud se portent acquéreurs d’une entreprise de pompage
de fosses septiques en Mauricie, PM Vac.
Ils créent alors deux divisions, soit une première spécialisée dans la déshydratation de boues d’étangs municipaux et une deuxième pour transporter les matières résiduelles fertilisantes (MRF).

 

De l’or en sol agricole

 

Les fondateurs déplorent que la matière résiduelle soit trop souvent transportée sur les routes du Québec, sur de longues distances, avant d’aboutir aux traditionnels sites de compostage et d’enfouissement.
Ils recherchent donc de nouveaux endroits plus près pour l’entreposer.

Ils deviennent gestionnaires du projet
de restauration de la mine Black Lake en devenant propriétaires, en janvier 2012,
de ENV Consultants, en Estrie. « Ça devient une clé de notre stratégie de stockage
de nos matières. »

De plus, Michel et son équipe concluent
des ententes avec des agriculteurs qui acceptent d’entreposer les boues dans leurs fosses à fumier. Le fait de solliciter les producteurs agricoles est fondamental dans le positionnement de Viridis Environnement.

C’est unique ! Nos concurrents ont peut-être quatre ou cinq fosses. Nous, on en a quarante, réparties dans toute
la province…

Pour les entrepreneurs, c’est une question
de « gros bon sens » d’offrir aux agriculteurs de valoriser les matières résiduelles organiques sur leurs terres. Celles-ci
nourissent le sol, étape essentielle à la croissance des plantes. C’est la boucle
du retour au sol qui se met en place.

En remplaçant les engrais chimiques, l’épandage des biosolides dans les champs fait épargner des sommes d’argent aux producteurs agricoles, diminue leur dépendance à l’approvisionnement en
engrais provenant de pays étrangers
(comme la Russie) et réduit du même
coup leur empreinte écologique.

Ce procédé logique s’inscrit dans
une perspective d’économie circulaire
ou d’économie verte.

 

Black Lake, projet de plantation d’arbres

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Que la meilleure idée gagne !

Ils ne s’en cachent pas… comme les trois
partenaires sont dotés d’une personnalité
forte, ils ont tendance à argumenter lors de
leurs discussions. Or, chacun sait se ranger
derrière la majorité.

Simon et Michel, qui sont meilleurs amis
dans la vie, ont régulièrement des visions
ou opinions divergentes… et les expriment.
« On ne s’est jamais chicanés, on ne s’est
jamais pris par les cheveux, mais Renaud
a toujours joué un peu le rôle d’arbitre
entre nous. »

« Notre trio a toujours bien fonctionné,
entre autres à cause de ça. Il y avait une
démocratie totale. »

La force de
notre équipe,
c’est qu’on
a toujours
respecté la
décision du
groupe.

Si certains jours, les partenaires ont des
visions différentes, ils sont prêts à travailler
encore 20 ans ensemble.

« Le secret de notre succès, c’est qu’on a
tous accepté de se faire dire parfois qu’on
était dans le champ et qu’on a pris soin de
l’autre quand il avait besoin d’aide. »

 

Synergie

 

Des convictions partagées

Cette synergie se vit aussi avec les membres
de l’équipe, qui se réunissent pour diverses
activités sociales. Le fait que les fondateurs
et tout le personnel partagent les mêmes
convictions solidifie le noyau de l’équipe et
les rend fiers de leur mission.

On a des valeurs
environnementales,
on a des activités
qui réduisent
significativement
l’émission de GES des
secteurs agricoles et
matières résiduelles.
On fait des projets qui
détournent la matière
de l’enfouissement.

Leur environnement d’affaires est un
lieu où règnent bonheur, ouverture,
ambition, collaboration et créativité.
« Nous sommes fiers de ce que nous
réalisons individuellement et collectivement
pour répondre aux enjeux actuels et futurs. »

« On reçoit souvent le commentaire de
nos clients selon lequel nous ne sommes
pas toujours les moins chers, mais que
nous sommes les plus efficaces. »

Ils ont vraiment à coeur
la hiérarchie des « 3RV-E »,
soit la réduction à la source,
le réemploi, le recyclage et
la valorisation, pour éviter
l’élimination.

 

Un portefeuille de clients privés et publics

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Environnement

Les trois partenaires sont convaincus que
l’alliance de l’expertise du privé avec celle du
public est la meilleure formule pour optimiser
l’action environnementale.

Les entrepreneurs cherchent des solutions
et partent alors à la conquête de contrats
publics et privés avec cette approche. C’est la
force de Simon d’aller frapper à la porte des
industriels aux quatre coins du Québec.

Il leur propose de trouver des façons de
valoriser leurs déchets au lieu de les envoyer
à l’enfouissement ou au compostage, le tout
en permettant de générer des économies
d’argent.

« On définit le projet avec eux ! »

Les trois vont à la rencontre de partenaires
dans les congrès et colloques du secteur,
y compris à l’international, et siègent à
plusieurs conseils d’administration. Renaud
fait appel à ses contacts politiques et ceux
développés dans la fonction publique, etc.

Il faut y croire et avoir la tête dure, car le
cadre qui régit le secteur de l’environnement
au Québec est très complexe.

On réussit même
si le chemin est
parfois très long…

 

L’équipe est animée par trois valeurs clés,
soit la persévérance, la performance et
l’intégrité, qui lui valent des collaborations
gagnantes avec tous ses partenaires.

Cette volonté d’être
performants fait
qu’aujourd’hui, on
travaille avec les
joueurs majeurs de
l’industrie. Ces gens-là
veulent du service.

En 2017, l’équipe met la
main sur le prestigieux prix
de « Fournisseur de l’année,
catégorie Service »
d’Agropur.

Collaboration

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De nouvelles avenues

En vertu de ces partenariats avec
les industriels et l’agroalimentaire,
une fromagerie peut fournir, par exemple, sa matière résiduelle à Viridis, qui la valorise comme un fertilisant ou comme nourriture animale. Cette même matière pourra aussi servir au procédé de biométhanisation,
qui transforme la matière organique en gaz naturel et en sous-produit, le digestat,
un résidu riche en éléments fertilisants.

Cette science, développée en Europe depuis plusieurs décennies, est fort prometteuse pour le Québec. La demande pour le
gaz naturel renouvelable monte en flèche…

« Avec la guerre en Ukraine et avec le prix de l’énergie russe, les Européens, plus que jamais, veulent extraire tout ce qui a une valeur énergétique : du fumier, du lisier et
des matières organiques. »

 

Au Québec, des programmes gouvernementaux sont créés pour soutenir les entreprises qui veulent prendre cette direction. Le marché du carbone fait partie des incitatifs.

Il émergera une nouvelle industrie au Québec grâce à cette approche. C’est la bonne nouvelle du jour dans notre économie circulaire !

Viridis se fait un point d’honneur d’agir comme courroie de transmission entre les villes, les industries et les entreprises agricoles. Les matières résiduelles des
uns deviennent ainsi des produits essentiels
aux autres.

« On gère 700 000 tonnes de matières résiduelles par année. Il n’y a probablement pas beaucoup d’entreprises qui peuvent en dire autant au Québec. Donc l’économie circulaire, ce n’est pas juste un mot pour nous, c’est devenu une religion. C’est une réalité. On est des porteurs majeurs au Québec de ce mot-là. Ça mérite d’être dit ! »

Vision et valeurs...

Une urgence d’agir !

Simon, Michel et Renaud ont les deux pieds dans un terreau fertile où foisonnent les occasions d’avenir qu’ils souhaitent saisir.

L’année 2021 passera à l’histoire chez Viridis alors que les entrepreneurs déploient trois nouvelles avenues qui découlent de plusieurs années de préparation et de la mise en place d’une planification stratégique.

On a fait trois « transactions » majeures avec une même et unique orientation : prendre
le contrôle de nouvelles matières et leur donner une plus-value.

Un « trois pour un » en 2021

D’abord, Viridis lance une première usine
en 2021 à Saint-Côme-Linière, en Beauce,
qui sert de vitrine à l’expérimentation de
la technologie TRIOM.

Celle-ci permet d’aller chercher la matière organique directement dans le sac de déchets, sans avoir recours aux bacs bruns ni à un transporteur. Autrement dit, elle ne nécessite aucune gestion de tri à la source.

Cette approche prometteuse semble s’avérer essentielle pour aider à capter les matières organiques des citoyens, même où le bac brun est déployé. L’idée est d’éviter de gaspiller cette matière et de faire un
beau compost de qualité.

 

Le soutien de la Régie intermunicipale
du comté de Beauce-Sud (RICBS),
de Recyc-Québec ainsi que du ministère
de l’Économie et de l’Innovation est
au rendez-vous.

 

Durant cette même année, Viridis prend possession de l’usine Éco-Luzerne située à Hébertville, au Lac-St-Jean, qui se spécialise dans la granulation de luzerne aux fins d’alimentation animale. Les partenaires sont déterminés à créer de nouveaux produits, comme des engrais ou de la chaux
pour les agriculteurs.

Un contrat est même signé avec Rio Tinto, permettant d’additionner une nouvelle activité à l’usine : l’hydratation du CHAC,
une chaux récupérée très riche en soufre,
un autre produit alternatif d’excellente qualité mis à la disposition de la clientèle agricole. Avec cette acquisition, les entrepreneurs comptent augmenter la production de l’usine, qui fonctionnait
jadis trois mois par année

Les portes s’ouvrent

Toujours en 2021, Viridis crée une nouvelle entité juridique avec une entreprise française spécialisée en biométhanisation agricole, qui a construit plus d’une cinquantaine d’installations en Europe. C’est ainsi qu’est née Keridis BioÉnergie.

L’objectif de ce partenariat est de produire du gaz naturel renouvelable à partir de lisier, de fumier ou des matières que gère
déjà Viridis.

« On est là-dedans toute la gang à essayer de rentabiliser tout ça. C’est un gros tournant ! C’est très, très bien amorcé. »

Ce qui manque au Québec, ce n’est pas de la matière organique à transformer, mais plutôt l’expertise fine de construction et d’opération de ces usines de biométhanisation.

« Voilà ce qui explique l’intérêt de
notre partenariat ! »

Viridis compte sur un solide conseil d’administration qui donne de la crédibilité pour trouver le financement requis. Celui-ci est composé de membres issus de la haute direction et de représentants, notamment
de Sollio Agriculture et de coopératives affiliées actionnaires.

L’expérience de Renaud est aussi utile au moment de frapper aux portes des institutions bancaires. Au terme de ces démarches déterminantes, les entrepreneurs concluent des ententes satisfaisantes reposant sur la haute qualité des projets, ce qui fait en sorte que chacun peut s’autofinancer.

« On a réussi à faire du financement axé uniquement sur les actifs de ces nouvelles activités, ce qui a facilité la possibilité de libérer les capacités financières de Viridis pour d’autres projets éventuels. »

Par la suite, les transactions continuent de s’enchaîner. On n’a qu’à penser au nouveau site d’entreposage et de transbordement à Bécancour qu’inaugurent les partenaires au printemps 2022, y investissant plus de
2,4 millions $.

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Des défis à profusion !

Le trio aime les défis et s’est
bâti une équipe en conséquence
pour gérer la croissance de
son entreprise, qui grossit à
grande vitesse.

Le portrait est éloquent ! Viridis a vu le jour
avec une poignée d’employés. Dix ans plus
tard, elle en compte 75 qui sont répartis dans
cinq régions du Québec : Barraute, Québec,
Saguenay, Sherbrooke et Mont-Saint-Hilaire,
où se trouve le siège social de Viridis
depuis 2020.

Chaque fois qu’ils signent un bail,
ils constatent que les espaces sont trop
étroits lorsqu’il est temps d’emménager.
À cela s’ajoute le recrutement de la
main-d’oeuvre, devenu un autre casse-tête.

D’année en année,
les défis changent.
On réussit toujours à
trouver le personnel
nécessaire, mais la façon
de s’y prendre et le
temps que ça prend pour
y arriver, c’est plus
complexe.

 

Défis

 

Imaginatifs…

Le trio propose une série d’avantages pour
attirer de bons candidats : salaire alléchant,
télétravail, moins d’heures par semaine,
dîners-conférences, programmes de
formation, liberté d’horaire, etc.

« Il faut être ultra-imaginatif ! On n’a pas le
choix. Si on veut avoir les meilleures équipes,
on doit fournir les meilleures conditions ! »

L’équipe est assez jeune. Le constat fait
sursauter Michel, lors d’une récente activité
d’intégration, quand il se rend compte que
les employés ne connaissent pas l’ancienne
série télévisée Lance et Compte.

J’ai dit « Oh boy ! »…
on a une autre génération
devant nous. Ça nous
vieillit !

Pour leur faciliter la vie, les jeunes parents
ont accès à un service de télémédecine.
Cette application mobile est offerte aux
employés de Viridis comme un élément de
leur assurance collective. Le personnel
peut consulter une infirmière, un médecin,
faire renouveler ses prescriptions, etc.

« Ça évite aux parents, surtout à ceux
qui sont monoparentaux, d’aller attendre
dans les files d’attente des cliniques ou de
vivre toutes sortes de complications dans
l’organisation dans leur vie quotidienne. »

Vers les solutions de demain

Viridis fait l’acquisition en 2016 de sa
première unité SHOC, soit le système
d’hygiénisation par oxygénation
contrôlée. Cette technologie permet
de trier les ordures ménagères afin
de garder uniquement les déchets
organiques et de les traiter.

Elle utilise la chaleur produite par
les micro-organismes pour biosécher,
composter, stabiliser et désodoriser
la matière qui servira à fertiliser les
champs. C’est d’ailleurs ce projet
pilote qui a vu le jour l’année dernière
en Beauce.

Parmi ses actionnaires : Sollio Groupe
Coopératif, Agiska Coopérative,
Novago Coopérative, Nutricor
Coopérative, Vivaco Groupe
Coopératif, Avantis Coopérative,
Uniag Coopérative, Covris
Coopérative, Unoria Coopérative.

Ça montre à quel
point nos valeurs
sont présentes dans
la mise en place de
cette stratégie.

Amis des agriculteurs !

Les fondateurs ont à coeur d’offrir de bonnes occasions d’affaires aux agriculteurs et de les aider à devenir des producteurs d’énergie verte.

On veut mettre l’agriculteur au centre des solutions et des enjeux environnementaux qui touchent la
matière organique. L’agriculteur, c’est
la pierre angulaire. C’est l’une des clés
de notre réussite.

 

Revaloriser

« En redonnant à l’agriculteur les
sous-produits des aliments qu’il nous envoie, on fait exactement de l’économie circulaire grâce à lui. Et l’agriculteur devient le terrain de jeu d’une industrie comme la nôtre et de tous les citoyens du Québec ! »

Keridis BioÉnergie s’est formée en 2021
avec l’association à parts égales entre la française Keon et Viridis Environnement.

Alliant l’expertise des deux groupes pour créer une entreprise promoteur-développeur-investisseur ainsi qu’opérateur de projets de biométhanisation agricole, l’équipe s’investit à apporter une contribution positive à la transition énergétique verte et permet aux agriculteurs d’entrer dans ce nouveau marché.

« On a toujours retiré une grande
fierté de promouvoir le rôle essentiel
que les agriculteurs jouent dans la filière
du recyclage des matières résiduelles. »

Ils sont
nos partenaires
de premières
lignes depuis
le jour 1.

Partenariats

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En coulisse...

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Le grand chef

 

Renaud Lapierre
Président-directeur général

Ingénieur et licencié en droit, Renaud a oeuvré dans le secteur public, jusqu’au poste de sous-ministre adjoint au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles.

Surnommé « l’entrepreneur grisonnant », Renaud a derrière la cravate 25 à 30 ans d’expérience où il a acheté et vendu quelques compagnies. Ce gestionnaire aguerri sait mettre les bonnes personnes aux bonnes positions, en plus d’organiser les structures et d’assurer leur croissance.

« J’ai été dans des domaines très différents qui m’ont permis d’avoir une expérience importante de gestion et également de financement d’investissements et de transaction d’entreprises. »

Chez Viridis, Renaud aime faire avancer le domaine de l’environnement. « On peut être fiers parce que ça va dans le sens de l’intérêt de la nature et du Québec ! »

 

L’expert rain maker

 

Simon Naylor
Vice-président, développement et énergie

Depuis qu’il est jeune, Simon rêve
d’être entrepreneur.

Agronome de formation, sa maîtrise en sciences biologiques le prédestinait à devenir chercheur, mais son côté fonceur et bagarreur l’a finalement poussé à se lancer en affaires.

« J’ai acheté La comptabilité pour les nuls quand on a commencé notre compagnie. Le petit livre jaune et noir. J’ai trouvé ça compliqué. J’ai fini par comprendre avec le temps, sur le terrain, comment ça se fait, la gestion. »

Sa force, c’est de développer des
relations avec les partenaires, de bien positionner l’entreprise et de la faire rayonner. C’est également de l’amener
vers de nouveaux contrats et de
nouveaux domaines.

 

Le maître des opérations

 

Michel St-Germain
Directeur général adjoint

Diplômé en gestion et exploitation d’entreprises agricoles, Michel a
toujours eu la fibre entrepreneuriale.

Également propriétaire de la
Ferme St-Germain et fils, au Centre-
du-Québec, Michel apporte à l’équipe une connaissance fine de l’agriculture,
de la logistique et du transport.

Il dirige une équipe multidisciplinaire constituée d’agronomes, de biologistes, d’ingénieurs et de techniciens spécialisés en fertilisation, en agroenvironnement
et en gestion de projets.

« Ma fierté personnelle, c’est vraiment d’être un employeur de choix au
Québec pour des métiers spécialisés
et de qualité, mais surtout d’être au service des gens que j’admire beaucoup : les agriculteurs ! »

 

Mission & Fierté

Ma plus grande fierté, c’est qu’on fait quelque chose d’utile et même d’essentiel ! On est le concierge.
On fait du ménage, du nettoyage,
de la décontamination…

– Renaud

 

« C’est la meilleure nouvelle
de la décennie quand un modèle
est à la fois écologique et financièrement profitable ! »

– Simon

 

« Jouer un rôle de leader dans la protection de l’environnement, dans une perspective de développement durable, est primordial pour nous. En plus, on crée un modèle rentable avec ça ! »

– Michel

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Une esquisse de l’avenir...

Savourer leur réussite et ce beau rendez-vous !

Les entrepreneurs ont envie de partager encore longtemps cette grande
amitié que les trois qualifient de beau rendez-vous dans la vie !

« Il n’y a rien qui nous unissait avant qu’on
se connaisse. On est très très, très différents
les uns des autres. Mais en même temps,
si on part en voyage tous les trois, c’est sûr
qu’on va rire. C’est sûr qu’on va avoir du
fun et on peut deviner la réaction de
tout un chacun dans toutes les situations.
On se connaît comme un vieux couple ! »

Au travail, ils s’apprécient autant,
et ce, même si les journées sont
intenses et amènent leur lot de défis.
Leurs forces combinées font avancer
leur entreprise à pas de géants depuis
10 ans. Et quels résultats !

On ne s’est jamais
vraiment pilé sur les
pieds. On a réussi à
marcher ensemble et
à monter l’escalier
du succès et arriver
là où nous sommes
aujourd’hui.

 

Succès

Leur seul regret est de manquer de temps
pour se donner des tapes dans le dos et se
féliciter. « Renaud l’a souvent dit : ce n’est
pas un talent qu’on a ! »

À l’avenir, ils se promettent de sabrer le
champagne plus souvent pour célébrer
leurs victoires.

« On souhaitait créer
un fleuron, un champion
québécois et également avoir
un impact environnemental
grâce à nos activités.
Je pense qu’on a réussi ! »

 

Se joint au succès de Viridis
Environnement M. Yves Girard,
président du conseil d’administration

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Viridis Environnement

543, boul. Sir-Wilfrid-Laurier
Mont-Saint-Hilaire (Québec) J3H 4X7

450 813-4970

viridis-env.com

Éditeur : Memorial Éditions
Direction de l’édition : Audrey Dallaire
Auteure : Caroline Lepage
Conception graphique : Liliane Racine
Révision : Marcelle Racine

 

© 2023, Memorial Éditions

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