Fondée en 1994 à Val-d’Or, Meglab débute ses activités en développant des systèmes de sécurité et de contrôle dans les mines de la région.

En 2005, plusieurs mines de la région ferment leurs portes, dont la mine Louvicourt, qui figure parmi les mines les plus technologiques du Québec à l’époque, celle où travaille Louis Valade depuis plusieurs années.

Réticent à quitter sa ville pour travailler à Terre-Neuve, au Mexique ou en Afrique comme l’envisagent certains de ses collègues, Louis joint l’équipe de Meglab. Il emporte avec lui son grand bagage de connaissances acquises sous terre.

Dès son arrivée, il se met en mode créativité et apporte de nouvelles idées, fait preuve d’initiative. Il raisonne comme s’il était lui-même le client. Il sait ce dont les travailleurs dans les mines ont besoin en matière d’équipements électriques, puisqu’il a lui-même tenu ce rôle dans le passé.

Louis devient vite actionnaire et président de Meglab.

Il a osé déranger, faire les choses autrement.

 

Louis, c’est un passionné. Il se prend pour la mine.

 

Avoir ça dans le sang

Louis ne désire pas seulement trouver des solutions novatrices pour les mines, il souhaite aussi créer des emplois de qualité afin que ses anciens coéquipiers et amis puissent demeurer en Abitibi-Témiscamingue avec leurs familles.

Il débute le département électrique avec le mandat de récupérer et restaurer les équipements de la mine Louvicourt et les installer à Terre Neuve à la mine Aur Ressources. Son expertise dans les mines l’amène à partager les bonnes
pratiques et à former les gens dans de nouveaux sites. C’est à ce moment que Meglab connaît une croissance fulgurante.

Il a bâti l’entreprise avec sa personnalité.

 

En 2017, Meglab effectue un travail colossal en contribuant à l’électrification complète de la mine aurifère Borden, de Newmont en Ontario, qui devient la première mine souterraine 100 % électrique au Canada. Ce projet de grande envergure ainsi que l’ensemble de toutes les réalisations de l’équipe, mais surtout la passion qui l’anime font en sorte qu’Epiroc, une compagnie suédoise qui fabrique des engins miniers, s’intéresse sérieusement à l’entreprise québécoise.

Elle voit en celle-ci la possibilité d’électrifier complètement sa flotte de véhicules.

Ils nous regardaient avec beaucoup de curiosité et d’intérêt. Venant d’un géant comme Epiroc, c’était flatteur.

Un savoir-faire remarquable Si au départ, les dirigeants de Meglab rencontrent les Suédois pour leur offrir leurs services, une immense opportunité se dessine sous leurs yeux. Les membres de l’entreprise suédoise et ceux de la
québécoise comprennent qu’en plus d’être complémentaires, ils partagent le même rêve : avoir un impact partout sur la planète afin que l’industrie minière devienne plus verte et plus sécuritaire. C’est à ce moment qu’une union est envisagée.

Epiroc nous ouvrait les portes sur le monde.

 

Le GRAND saut

En mars 2021, Meglab passe aux mains d’Epiroc, un processus d’acquisition qui s’échelonne sur 1 an, accompli
principalement en virtuel en raison de la pandémie. Une période fort éprouvante pour les dirigeants qui, la même année, vivent une expérience motivante et de grande envergure avec la vente de l’entreprise, mais doivent aussi,
pour la première fois, laisser partir de précieux collègues et ami.e.s en raison de la crise sanitaire.

D’une journée à l’autre, on rencontrait les équipes et on était obligés de faire des mises à pied. C’était
extrêmement difficile. Jamais on ne s’était imaginés vivre ça.

Heureusement, il ne faut que quelques mois avant que les 250 employés de Meglab soient de nouveau réunis. Malgré la fusion, tous les emplois chez Meglab sont sécurisés et le siège social demeure à Val-d’Or.

L’équipe est motivée plus que jamais à poursuivre ses apprentissages et à vivre l’expansion de l’entreprise à l’étranger tout en demeurant autonome.

Nous sommes fiers, car c’est bon pour nos gens, pour l’industrie, pour l’Abitibi-Témiscamingue et pour le Québec.

Meglab entretient des relations de confiance avec ses clients, ses collaborateurs, mais aussi avec son équipe : des gens d’action passionnés et créatifs avec beaucoup de potentiel. Ils ont pour la plupart travaillé sous terre et sont en mesure de figurer comment le mineur utilisera la technologie qui lui sera proposée. Chaque membre de l’équipe permet de faire la différence dans les activités de l’entreprise.

Meglab, ce n’est pas un produit : c’est du monde.

Dès ses débuts chez Meglab, Louis, désireux de reproduire les conditions extraordinaires dont il jouissait lorsqu’il travaillait sous terre, propose un club social et de belles activités culturelles à son équipe. C’est un patron accessible qui a le bonheur de ses collègues à coeur et qui fait une grande place à l’humour dans son quotidien.

Ça a donné tout le sens, la culture de l’entreprise.

 

L’ humain

 

FIKA

 

 

Comme son père, Kim croit que la cohabitation entre les générations et l’atmosphère complice qui peut régner dans une entreprise favorisent grandement la créativité et l’atteinte des objectifs. Pour encourager les échanges entre collègues, elle instaure la FIKA, un concept emprunté à la Suède.

« Je me suis dit : Wow! C’est ça que ça nous prend ! On a tout intérêt à mélanger les expertises, il faut brasser ça pour faire sortir les idées. »

Une coïncidence ou une prémonition, puisqu’elle introduit cette activité dans la compagnie quelques années avant la transaction avec le géant suédois Epiroc.

C’est un bel adon. Il y a des affinités au-delà de l’industrie.

La FIKA consiste à prendre une pause café/viennoiserie qui n’est pas nécessairement structurée, une fois par semaine chez Meglab.

Les employés ne discutent pas seulement du travail : un amène son accordéon, l’autre fait cuire un poisson, un autre fait voler ses drones. Cette halte hebdomadaire leur permet de bâtir des liens solides entre eux.

« La valeur ajoutée de Meglab, ce sont les équipes complémentaires et les expertises complémentaires qui travaillent ensemble. »

 

 

Dans son parcours souvent récompensé, Meglab remporte le prix Formation, création d’emplois et qualité de vie en entreprise, de la Chambre de commerce de Val-d’Or en 2015.

La pro des relations publiques

 

Kim Valade
Directrice générale

 

Elle a notamment dirigé le département des ventes et supervisé les activités de standardisation des processus avant d’occuper le poste de DG.

Kim était loin de se douter qu’elle suivrait un jour les traces de son père. Bien que son emploi d’étudiante l’amène sous terre dans les mines l’été, elle quitte sa région pour faire ses études universitaires en récréologie, puis revient en Abitibi-Témiscamingue et reste à la maison avec ses enfants pendant 4 ans.

Son intérêt pour le développement responsable la pousse à rejoindre l’équipe de Meglab en 2015. Elle complète un microprogramme en gestion de l’industrie minière à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue pour comprendre davantage le développement minier, puis devient actionnaire aux côtés d’une dizaine de collègues.

Kim est à l’affût des grandes tendances du domaine pour faire en sorte de constamment innover vers de meilleures pratiques d’affaires. Elle exerce un leadership participatif qui prône la collaboration et l’ouverture envers les autres. Elle s’assure que chaque personne qui fait partie de l’équipe puisse atteindre son plein potentiel. C’est une femme d’action, passionnée, extrêmement humaine et investie dans sa communauté.

J’apprends à me connaître avec Meglab.

 

Dominic Valade
Vice-président administration et finances

 

Le neveu de Louis Valade joint l’équipe en 2006 et agit d’abord comme consultant en ressources humaines avant de diriger l’ensemble des activités administratives de l’entreprise en 2012.

Dominic possède un baccalauréat en ressources humaines de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et une maîtrise en administration des affaires de l’Université du Québec à Montréal.

Il est un fin stratège, en pleine possession de ses moyens, toujours concentré sur les objectifs à atteindre. Il s’assure de maintenir les résultats et de maximiser les retombées qui s’ensuivent. Dominic crée la synergie entre les différents départements, en plus de renforcer les liens d’affaires qui unissent les partenaires.

C’est le gars réfléchi. Le spécialiste des tableaux Excels.

 

Le passionné des technologies minières

 

Éric Dessureault
Vice-président opérations

 

Diplômé de l’Institut Teccart en électronique industrielle, il s’est joint à l’équipe en 2016, après avoir participé pendant plus de 3 ans à un projet regroupant les technologies les plus avancées du monde minier.

Éric dirige l’ensemble des opérations, de l’ingénierie à la manufacture, en passant par le service. Il est attentif à l’évolution constante de l’industrie et est complètement dédié aux clients afin de leur offrir un service irréprochable. Il se fait un devoir de toujours améliorer le travail des différentes équipes afin qu’elles performent encore plus. C’est un homme soucieux du bien-être des gens qui l’entourent.

C’est un gars d’action : il répond et il livre.

 

L’équipe à ses débuts

 

Le visionnaire

 

Louis Valade
Président, actionnaire

 

Louis a travaillé dans le secteur minier pendant plus de trente ans et a su brillamment partager son expertise pour faire en sorte que son entreprise Meglab laisse sa trace partout dans le monde. Il a fait preuve d’audace, d’avant-gardisme et d’innovation. Très charismatique et doté d’un grand sens de l’humour, il est un entrepreneur né sans le savoir.

Maintenant retraité, il n’est jamais bien loin et s’offre encore le plaisir de participer à quelques brainstorm d’équipe.

Louis a remporté le prix Personnalité de l’année de la Chambre de Commerce de Val-d’Or en 2013.

Sa créativité, sa passion et son engagement ont assurément positionné Meglab en tant que leader dans l’industrie. Il est à l’origine de la philosophie de notre entreprise.

 

 

L’allié technique

 

Sylvain Viger
Vice-président, actionnaire

 

De nature calme et réfléchie, Sylvain est passionné par les tendances en télécommunication et par les différentes technologies. Il a toujours misé sur une offre qui combine la fiabilité des systèmes et les services d’intégration. Son approche axée sur le service client et sur l’obtention de résultats efficaces, de même que sa perspicacité, sa débrouillardise et son talent ont concouru à bâtir la confiance envers son entreprise.

Retraité lui aussi, il a été incontestablement un excellent partenaire d’affaires avec Louis, avec qui il a fait équipe dans chacune des étapes de cette grande aventure.

Sylvain a grandement contribué au succès que connaît Meglab.

 

…les bâtisseurs

Face aux défis socio-environnementaux de l’avenir, Meglab entend jouer un rôle majeur et influent à l’égard du développement durable des mines, par souci d’équité envers les générations actuelles et futures.

La qualité de vie de ses employés, de sa communauté et la protection des milieux naturels est et sera toujours au coeur de ses préoccupations.

On croit en notre pouvoir d’agir et à la différence qu’une entreprise engagée et responsable peut faire dans son milieu et dans son industrie.

 

Une richesse pour le Québec

Chez Meglab, on n’a jamais été en décroissance, grâce à l’exportation de notre savoir-faire.

Le trio exécutif souhaite poursuivre le développement du savoir-faire de Meglab pour l’exporter à l’extérieur du pays. Le Québec étant un bassin d’innovation hyper créatif et surtout, très en demande, Kim assure qu’il est primordial que les gouvernements continuent d’investir dans le secteur minier, qui contribue grandement à faire rouler l’économie d’ici. Elle croit que l’avenir de l’industrie minière réside dans l’intelligence des opérations.

« C’est tout le temps d’imaginer de quelle façon l’automatisation et l’électrification influenceront le travail de demain. Va-t-il y avoir encore des gens sous terre ? »

Son entreprise collabore avec l’Institut national des mines, les centres de formation professionnelle et les universités, puisqu’en raison des nombreuses avancées, les métiers reliés à la mine se transformeront assurément. Si quelques emplois tendent à disparaître, d’autres seront inévitablement créés.

On se doit d’être ouvert et d’embrasser le changement.