Harris Gleeton est le fondateur de la strcuture de ce que deviendra HG Division.

Ayant débuté avec une seule succursale à la fin des années 80, l’entreprise a su, contre toute attente, faire sa place et prospérer.

Peu auraient pensé à l’époque que le salon puisse prendre ainsi son envol, en particulier parce que les principales résidences faisaient partie de grandes chaînes américaines.

Harris Gleeton et son épouse ont su se démarquer et implanter solidement la compagnie dans son milieu en étendant petit à petit leur territoire, principalement dans la MRC de La Côte-de-Gaspé, et en diversifiant leurs services.

Se distinguer

Persévérance

Retour sur les bancs d’école à 40 ans

Ayant découvert le monde de la thanatologie grâce à son oncle, Harris Gleeton décide de garder son emploi à la quincaillerie familiale de son petit village de Cloridorme en Gaspésie tout en rejoignant les bancs d’école.

Une vraie consolidation entre le travail, les études et la famille !

Homme courageux et persévérant, Harris a osé ce que peu de gens de son époque ont fait : une reconversion professionnelle. En 1987, il revient dans sa ville natale pour ouvrir un centre funéraire, tout en terminant ses études. Il obtient son diplôme en 1990 au Cégep de Rosemont.

Depuis plusieurs années, le service d’embaumement était offert par le croque-mort du village à Cloridorme, mais il y avait des salons funéraires dans d’autres villes limitrophes.

Malgré la concurrence, la Résidence funéraire Harris Gleeton réussit à tirer son épingle du jeu.

Courage

M. Harris Gleeton

C’est par ses valeurs ajoutées que mon père a réussi à imposer son salon.

« Il offrait un service de planification funéraire à domicile, des breuvages/rafraichissements, un service de collations et café, le tout gratuitement, ce qui était très rare à l’époque. »

En plus de ces petites attentions, ce que Harris et sa conjointe Marie offraient surtout, c’est de l’écoute. Une présence bienveillante et respectueuse qui connaît sa petite communauté. Car dans ce type d’entreprise, ce ne sont pas les produits qui prévalent, mais bien les gens.

Bienveillance

Premier salon funéraire construit en 1987 à Cloridorme

Écoute

Les rencontres funéraires peuvent parfois durer jusqu’à trois heures. Les gens ont besoin de parler de leur proche et nous sommes là pour les écouter.

« Nous sommes dans une région où tout le monde se côtoie, alors on connaît déjà presque tous nos clients. C’est important d’être là pour eux, comme une grande famille. »

En quelques années, Harris réussit à s’enraciner dans le marché. Il s’associe avec les salons funéraires de New Richmond en 1996, ce qui lui permet d’établir encore plus sa crédibilité.

Et lorsque le groupe américain détenant les Résidences funéraires Valère Fortin de Gaspé offre à Harris d’acquérir son entreprise, celui-ci leur tient tête pendant de nombreuses années. Jusqu’en 1999, où ce sera finalement Harris qui rachète les résidences de Gaspé au groupe américain.

Un bel exemple de ténacité et de travail acharné.

Si les clients sont traités comme faisant partie de la famille, les employés le sont également.

Des porteurs au personnel administratif, tous mettent l’épaule à la roue pour que l’entreprise continue d’offrir des services à la hauteur de leur communauté.

« Nos porteurs sont souvent des retraités qui veulent s’impliquer d’une certaine façon dans leur communauté. C’est important comme métier. C’est un honneur pour eux de contribuer à rendre un dernier hommage. »

Avec une centaine d’employés, l’équipe de direction ne peut être partout en même temps. Pour s’assurer que la communication fonctionne bien, Dan tient à aller lui-même dans toutes leurs résidences afin de rencontrer les employés en personne et de conserver un suivi constant.

C’est important pour moi qu’ils sentent que nous sommes présents et qu’on les aide à régler le moindre accroc qui pourrait se présenter.

Durant la pandémie, ces rencontres n’étaient malheureusement plus possibles. D’autres moyens pour garder le suivi étaient alors utilisés, comme le téléphone ou les conférences en ligne, mais maintenant que les restrictions sont derrière eux, Dan recommence à prendre la route chaque semaine.

Coins garderie familiale, Complexes de Mont-Joli et Rivière-au-Renard

Redonner à la communauté

Dan adore redonner à sa communauté. Par exemple, un repas de Noël a été organisé dans une des succursales de HG Division pour les enfants défavorisés avant la pandémie. Des cadeaux et de l’animation étaient également au rendez-vous.

On préfère encourager les événements liés aux familles ou aux enfants, comme le sport ou des activités familiales ponctuelles.

« Nous sommes sollicités chaque semaine et chaque ville possède les mêmes organismes, alors si on donne à l’un d’entre eux, il faut être équitable envers les autres. »

Le passionné

Dan Gleeton
Directeur général

L’humain est vraiment au centre du travail de Dan. Depuis plus de vingt ans, l’entrepreneur se charge avec son équipe des derniers hommages rendus aux défunts.

Son quotidien est cependant lié à celui de l’entreprise depuis sa tendre jeunesse.

 J’avais sept ans quand j’ai vu une personne décédée pour la première fois. Le laboratoire de thanatopraxie était situé au sous-sol, directement sous ma chambre… 

Ainsi, l’humilité face à la mort habite l’entrepreneur depuis longtemps. Il voit la vie d’une autre façon grâce à ses expériences.

L’importance de profiter de la vie et de la famille sous-tend les décisions de Dan. Les moments passés avec ses enfants et sa conjointe sont parmi les plus importants pour lui.

« Depuis 2009, avec la naissance de ma fille Kelly-Ann et de mon fils Bryan en 2013, je me rappelle tous les jours que la vie est précieuse et qu’il faut la vivre passionnément. C’est pourquoi, peu importe le domaine, mais particulièrement le nôtre, je crois que nous devons être en mesure de savoir décrocher et de s’amuser en temps et lieu. »

L’importance de profiter de chaque instant pousse l’entrepreneur à conserver des moments pour lui et les siens loin du travail, pour décrocher et apprécier simplement de petits plaisirs de la vie.

Plusieurs passions animent Dan en plus de l’entrepreneuriat. Il adore les véhicules sport, le camping en famille et la chasse.

Depuis la fin de la pandémie, HG Division se réapproprie ses marques. Une pause qui permet de mieux définir l’avenir.

Déjà bien présente en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent, l’entreprise pourrait continuer sa croissance.

« Depuis quelques mois, nous avons reçu plusieurs offres pour racheter des salons funéraires ailleurs au Québec. Mais notre région, c’est ici, et c’est ici qu’on veut rester. » C’est donc une croissance différente qui est dans les plans de l’entrepreneur.

« Nous souhaitons grossir l’entreprise, mais pas avec des acquisitions à court terme. Nous réfléchissions davantage à améliorer nos succursales, les agrandir, y ajouter des services qui ne sont pas encore présents, par exemple. »

Pour ce faire, Dan doit s’assurer avant tout de pouvoir les offrir à travers toutes les succursales. Il trouve injuste de proposer une nouveauté dans une filiale et de ne pas l’offrir dans un autre point de services.

C’est pourquoi il est important pour Dan de fournir le même service partout, d’être équitable envers toutes les communautés qu’il dessert.