Shalwin
Fabrication
Mauricie
Shalwin fabrique des portes, fenêtres et murs-rideaux en aluminium. Bien établie depuis 1955, cette entreprise de Shawinigan réalise des projets commerciaux, institutionnels et résidentiels à travers la province. Gary Roy, président de la société, Gilles Champagne, président du conseil d’administration ainsi que sa fille Alexandra, coprésidente, carburent aux défis et ne reculent devant rien. Fiers de leur passé, ils se tournent vers l’avenir avec un positivisme débordant.
Partager sur les médias sociaux
Partager sur les médias sociaux
Les prémices...
Conclure un marché en vingt-huit minutes
Gilles Champagne, promoteur natif de Grand-Mère, fait l’acquisition
de Shalwin en 1987. Dès qu’il y met les pieds, son objectif est de changer la mentalité de l’entreprise afin de favoriser son expansion.
Pour y arriver, il prend la décision judicieuse de s’associer avec Gary Roy, un entrepreneur possédant un bon instinct et une vision
très stratégique. Ensemble, ils propulsent Shalwin vers de hauts sommets.
Gilles est un avocat de formation,
et surtout un entrepreneur dans l’âme.
Sa vingtaine et sa trentaine sont parsemées de projets d’affaires de toutes sortes, principalement à Montréal où il est confortablement installé. Même s’il se plaît bien dans la métropole, il rêve depuis son adolescence d’habiter une magnifique maison historique en pierres à Grand-Mère, sa ville natale.
« Un beau jour, le timing parfait s’est pointé à l’horizon : ma demeure tant espérée était à vendre. J’ai donc déménagé à Grand-Mère alors que j’avais 40 ans. »
Sa vie change du tout au tout le 22 décembre
1987, quand un courtier lui offre d’acheter
Shalwin. Cette entreprise est alors déjà bien
établie dans le domaine de la fenêtre à
Shawinigan. Gilles analyse donc la proposition,
et seulement 28 minutes plus tard, il conclut un marché.
Je suis un gars de finances. Au regard
des chiffres qu’on m’a présentés, j’ai décidé d’acheter sur-le-champ.
Il devient alors président de l’entreprise
et la dirige dans une petite shop de
6000 pieds carrés sur la route principale,
à Shawinigan. Cinq employés y travaillent
à temps plein.
Sortir de sa zone de confort
Au cours des premières années à la tête de Shalwin, Gilles tente d’y amener certains changements. À ce moment, la compagnie reste rentable, mais n’a pas l’envergure nécessaire pour prendre de l’expansion.
Quand j’ai acheté Shalwin, l’entreprise était carrément sur
le cruise control.
Possédant des connaissances aiguisées dans le domaine des affaires, Gilles sait qu’il doit s’entourer des meilleurs joueurs pour mener à bien ses ambitions.
Ainsi, en 1991, il demande à sa femme de l’époque de cibler les personnes qu’elle considère comme étant les plus talentueuses chez Shalwin. Elle mentionne Danielle Pellerin, une comptable rigoureuse et travaillante. Elle nomme également Gary Roy, qui dispose d’un bagage de plus de 10 ans d’expérience au sein d’une compagnie dans le créneau de la fenêtre, à Trois-Rivières.
« C’est de cette façon que Danielle
et Gary sont devenus mes associés et, conséquemment, que Shalwin a atteint
un autre step. »
Dès son arrivée, Gary constate que l’entreprise fonctionne normalement,
mais qu’elle n’a pourtant pas ce qu’il faut pour réinvestir ses profits et évoluer vers de nouvelles avenues. Il fait donc bénéficier Shalwin de ses idées et de tous ses contacts. C’est la vision de Gary, conjuguée aux forces de Gilles et de Danielle, qui permettra à Shalwin de quintupler son chiffre d’affaires.
Vision
Fermer des portes pour en ouvrir de nouvelles
Fermer des portes pour
en ouvrir de nouvelles
Pour favoriser l’expansion de Shalwin, des décisions difficiles sont prises
sur le plan financier. Malgré quelques réticences, Gary convainc ses
comparses que faire des choix s’avérera des plus profitable.
« On perdait du temps à vendre des fenêtres
résidentielles. J’ai dit à Gilles : si on se
débarrasse de ce volet-là, on augmente
notre chiffre d’affaires de 1 million. »
C’est ainsi que les trois associés décident de
délaisser complètement le volet résidentiel.
Ils se départissent par la suite de la vitrerie,
pour se concentrer uniquement sur le
secteur commercial.
Avoir l’audace de dire
non à certaines sources
de revenus nous a permis
d’accroître nos profits
et de devenir un joueur
important.
Shalwin accélère son rythme de croisière
de façon significative. Ainsi, en l’an 2000,
l’entreprise déménage dans un local beaucoup
plus vaste, en plein coeur du parc industriel
Albert-Landry de Shawinigan-Sud.
Croissance
Un véritable tour de force
En 2005, la qualité des fenêtres
Shalwin et le leadership de Gary
amènent la compagnie à devenir
le seul fabricant et installeur des
produits Prévost.
« Cela représente un très gros levier pour
notre business. Prévost est une sommité dans
le domaine de la fenêtre au Québec. »
Cette grande notoriété génère alors des
contrats de taille pour l’entreprise, comme la
fabrication et l’installation de fenêtres d’un
imposant building de 20 étages à Montréal.
Les gens nous
disaient : comment
avez-vous fait pour
réussir ça ? Il faut
croire qu’on a eu
le tour.
En 2007, les trois associés songent à
déménager à Trois-Rivières afin d’agrandir
leurs locaux et ainsi répondre à la demande
croissante.
« J’ai eu une discussion fort intéressante
avec le maire de Shawinigan. Finalement,
on a décidé de rester afin de respecter
nos racines ! »
En 2011, Danielle prend sa retraite et décède
malheureusement quelques années plus
tard des suites d’un cancer. Gilles et Gary
demeureront toujours reconnaissants de
son apport considérable au sein de Shalwin.
D’ailleurs, une salle de conférence portera
son nom en sa mémoire.
L’entrée d’un fournisseur européen de renom
Nature
En 2013, Shalwin double sa superficie pour atteindre 70 000 pieds carrés.
Les produits d’un fournisseur européen font également leur entrée au sein
de la compagnie. Shalwin devient leur premier client en Amérique du Nord.
« On a bénéficié de l’avant-garde de cette compagnie européenne, et on s’est ainsi taillé une place dans la cour des grands. »
En effet, les fenêtres Shalwin se retrouvent au coeur d’une multitude de projets raflant de prestigieux prix en architecture. L’entrée d’un fournisseur européen permet de diversifier la gamme de produits et ouvre également la porte au marché des condos. Le secteur résidentiel, qui avait été complètement délaissé au profit du commercial, réintègre
la compagnie.
« Il y avait de plus en plus de demandes
pour le modèle contemporain. On s’est dit : go, c’est le temps ! »
L’équipe de Shalwin développe ainsi une toute nouvelle section contemporaine, permettant la réalisation de projets résidentiels haut de gamme. Les clients bénéficient désormais de fenêtres surdimensionnées et extravagantes au sein de leur demeure, leur offrant une proximité sans pareille avec la nature environnante.
De père en fille
En 2013, une joueuse importante entre
dans l’aventure Shalwin : Alexandra, la fille
de Gilles.
Avocate de formation, elle veille aux
aspects légaux des entreprises en partie détenues par son père, dont Bionest,
Kinipi spa, la résidence pour personnes âgées Marie-Victorin, et Shalwin. À travers les années, ils conviennent avec les partenaires concernés qu’Alexandra reprendra les rênes des compagnies en collaboration avec son frère. Elle devient ainsi coprésidente des conseils d’administration de ces entreprises.
Quand mon père m’a demandé si je souhaitais reprendre la business, j’avoue avoir composé avec quelques nuits d’insomnie !
Pour vaincre ce trac, Alexandra s’entoure
de gens compétents, en plus de s’inscrire
à une panoplie de formations pertinentes. Elle amorce également une importante démarche d’introspection, qui lui fait réaliser que le temps est un précieux allié pour s’approprier les dossiers, approfondir ses connaissances et se doter d’une vision globale de l’entreprise.
Depuis sept ans, je me dis tous les jours : aujourd’hui,
je suis meilleure qu’hier. »
Donner au suivant
En 2019, Gilles cède l’entièreté
de ses compagnies à ses enfants,
sans hypothéquer monétairement
l’avenir des entreprises.
Ses amis, incrédules, lui demandent pourquoi
il ne leur vend pas simplement ses entreprises
afin d’en récolter les fruits. Gilles, qui estime
avoir une bonne planification mise en place
pour assurer son avenir, assume totalement
sa décision. Pour Alexandra, cela contribue
d’ailleurs au succès de l’entreprise familiale.
« Demain matin, tu vends ta business à tes
enfants, tu les endettes en partant et mets
une énorme pression sur l’organisation.
Le geste de mon père permet à Shalwin
de demeurer pérenne. »
La relève étant effectuée à 90 %, Gilles
reste coprésident de ses entreprises et
continue de prendre part à la vision et à la
création de projets positifs pour l’avenir.
Pas question toutefois de s’immiscer dans
les opérations quotidiennes, l’homme
d’affaires a assez donné.
Les moments
de transition,
les récessions,
les bouleversements…
À 79 ans, je n’ai
plus l’intérêt de
participer à ça.
Équipe
Shalwin compte désormais
sur 140 employés, possède
une quinzaine de véhicules
à moteur et mène environ
210 projets résidentiels ainsi
qu’une quinzaine de projets
commerciaux par année. Depuis
que Gilles a acquis Shalwin, la
compagnie est passée d’un chiffre
d’affaires de 1 à plus de 25 millions
de dollars. Son plus gros mandat
étant un immeuble de 40 étages,
Shalwin fait aujourd’hui sa
marque partout au Québec !
Vision et valeurs...
Savoir prendre du recul
Shalwin, c’est littéralement l’histoire d’une vie : Gilles et ses partenaires ont bâti l’entreprise
à la sueur de leur front.
C’est pourquoi il est important, pour les associés, de protéger leurs acquis en
prenant du recul face aux différents défis
qui parsèment leur route. Il s’agit d’ailleurs d’une valeur profonde pour Alexandra.
« Lors d’une formation, un conférencier expliquait avoir perdu plusieurs entreprises. Pour lui, ce n’était pas grave, il fallait simplement oser recommencer. Je lui ai
dit, en tout respect : si on vous donnait
un groupe d’entreprises générant plus de cinquante millions de chiffres d’affaires et qui ont pris une vie à bâtir, vous mèneriez probablement une réflexion très sérieuse pour vous assurer de ne pas repartir à zéro. »
La plupart des fondateurs de PME s’impliquent dans les opérations
et manquent ainsi inévitablement de
recul face à la mission de leur compagnie.
À cet égard, Gilles s’est toujours tenu bien loin des activités du quotidien, afin de se concentrer à positionner la vision et les priorités de Shalwin.
On s’en va où ?
Quels sont les risques ? Comment anticipe-t-on
le marché dans cinq ans ? Le fait que mon père ait pris le temps d’y réfléchir a été un gage de succès.
Se tenir loin des gérants d’estrade
Même en prenant du recul, il arrive de se tromper. Malgré cela, Gilles ne regrette rien. En 35 ans, il a bâti plusieurs belles entreprises.
« Quand tu diriges une entreprise, tu fais les choses d’une certaine façon avec les éléments que tu as en main à ce moment-là. Avec plus d’information, c’est certain que la décision aurait pu être différente. »
À cet égard, pour l’éternel optimiste,
il est beaucoup trop facile de
critiquer et de prendre un rôle
de gérant d’estrade.
Même si on passait des semaines à regarder en arrière, ça ne changerait rien.
Je m’assure de demeurer loyal envers mon monde et je me concentre sur le futur.
Respect des délais, respect du client !
Le calendrier de l’industrie de la construction est réputé pour
sa complexité, plusieurs joueurs entrant en ligne de compte.
« Un client qui a bâti un immeuble à
30 M$ et qui attend ses fenêtres ne peut
pas terminer l’ensemble du travail et est
donc inévitablement insatisfait. »
Partant de cette prémisse, Shalwin s’efforce, jour après jour, de bâtir d’excellentes relations avec ses clients.
C’est l’une des choses que Gary a réussie haut la main. « Quand on dit : on arrive le
1er mai, on n’arrive pas le 1er juin. Ce n’est pas pour rien que l’on compte sur des clients qui ont mené près d’une trentaine de projets à nos côtés ! »
Loyauté
Bien choisir ses partenaires
Gilles n’a jamais fait cavalier seul. Pour lui,
s’entourer de gens compétents est un gage
de réussite.
J’ai toujours passé
plus de 50 % de mon temps
à choisir mes associés
et partenaires.
Gary, de son côté, possède une intuition impressionnante quand il s’agit de recruter
du personnel. On dit même que son
instinct est aussi fiable qu’un
test psychométrique !
C’est sûr que
je peux me tromper, mais généralement, je sais si une personne va bien fiter dans le groupe. Et pour moi, une entreprise est aussi bonne que les gens qui
y travaillent.
En coulisse...
Le leader positif
Gilles Champagne
Président du holding
À 79 ans, Gilles déborde d’énergie et sait
faire preuve d’une grande répartie. Il adore
d’ailleurs raconter des anecdotes qui ont
enrichi sa carrière, et ce, toujours avec
un brin d’humour.
Mais d’où lui vient donc cette fougue
entrepreneuriale ?
En fait, la pomme n’est pas tombée bien
loin de l’arbre ! Son sens aiguisé des affaires
lui a effectivement été transmis par sa mère,
qui a possédé un restaurant, une épicerie,
des loyers et même une cantine servant
une usine de plus de 700 employés. Fier de
sa vie professionnelle et des nombreuses
compagnies qu’il a dirigées, Gilles continue
de s’impliquer tout en laissant une grande
place aux générations futures.
« Je dis toujours à ma fille : il faut bien
s’entourer et prendre soin de notre monde,
c’est la clé du succès ! »
Le chef d’orchestre
Gary Roy
Vice-Président du holding
Gary est un machiniste de formation,
bien qu’il n’ait jamais exercé ce métier.
Ses apprentissages lui ont toutefois
servi pendant les premières années
de sa carrière, alors qu’il travaillait
en usine. Tout comme une grande
partie de sa famille, il s’est rapidement
découvert un fort intérêt pour
l’entrepreneuriat.
Autodidacte, Gary est à la fois
rigoureux, sociable et débrouillard.
Il oeuvre maintenant aux côtés de
son fils, qui est directeur du secteur
contemporain chez Shalwin.
« Je ne me vois pas comme un
administrateur. Je me considère
comme un gars de plancher, un
opérateur. En tandem avec des gens
de chiffres et des gestionnaires,
on a créé un véritable succès et
j’en suis bien heureux ! »
La relève
Alexandra Champagne
Présidente
Alexandra a grandi en voyant son père
travailler très fort au sein de ses diverses
compagnies. L’entrepreneuriat fait donc,
depuis toujours, partie de sa vie. Avocate
de formation, elle s’est impliquée tout
naturellement, au fil des années, dans les
entreprises familiales.
À 35 ans, elle est déjà actionnaire de
quatre entreprises aux côtés d’une dizaine
de partenaires, et gère pas moins de
350 employés. Pour la conseiller, Alexandra
sait qu’elle peut en tout temps compter sur
le soutien de son père, qu’elle appelle tous
les jours pour du mentorat, mais surtout
pour profiter d’un maximum de moments
de qualité avec lui.
« En business, il n’y a pas de fast track ni de
secret. Le temps et l’expérience représentent
mes meilleurs alliés pour m’améliorer et
progresser ! »
Créativité
Une esquisse de l’avenir...
En mode perfectionnement
Après avoir composé avec les turbulences engendrées par la pandémie, Shalwin anticipe désormais une crise économique imminente. L’entreprise doit également faire face à l’importante pénurie de main-d’oeuvre
qui frappe les entreprises de plein fouet,
tout en considérant les attentes des
nouvelles générations.
Les associés réfléchissent donc sans relâche à différentes façons de s’améliorer et de favoriser l’esprit d’équipe. Ensemble, ils souhaitent être en mesure de mener des transformations rapidement, dans une société où tout évolue à la vitesse grand V.
Cap vers le changement !
Comme toujours, les associés demeurent confiants et optimistes face aux défis qui
se pointeront à l’horizon. À cet égard,
Gilles a donné le feu vert à sa fille afin que Shalwin se tourne éventuellement vers l’automation et l’intelligence artificielle, qu’il considère comme des solutions prometteuses pour l’avenir.
On va positionner Shalwin en vue
de garantir son futur. Et on compte
y arriver haut la main !
Shalwin
4565, avenue Georges-Bornais
Shawinigan (Québec) G9N 6T5
819 537-6669
shalwin.caÉditeur : Memorial Éditions
Direction de l’édition : Audrey Dallaire
Auteure : Anne-Sophie Brunelle
Conception graphique : Liliane Racine
Révision : Marcelle Racine
© 2023, Memorial Éditions
À lire aussi
dans le même
secteur d'activités
Fabrication
PH Tech – English
Construction, Fabrication
Chaudière-Appalaches
Groupe Cambli – English
Fabrication
Montérégie
AGT Robotics – English
Fabrication
Mauricie
Tremcar – English
Fabrication
Montérégie
Paber Aluminium – English
Fabrication
Chaudière-Appalaches
Jambette – English
Fabrication
Chaudière-Appalaches
EcoloPharm – English
Fabrication
Montérégie
Archex (EN)
Fabrication, Kiosques d'expositions
Montréal
Entreprise Courtval
Fabrication
Estrie
Industries Mailhot
Fabrication
Lanaudière
Conceptromec
Fabrication
Estrie
Groupe Cambli
Fabrication
Montérégie
PH Tech
Construction, Fabrication
Chaudière-Appalaches
Archex
Fabrication, Kiosques d'expositions
Montréal
MÉTATUBE
Fabrication
Saguenay-Lac-Saint-Jean
Metalium
Fabrication
Montérégie
Tremcar
Fabrication
Montérégie
Précision SF Tech
Fabrication
Lanaudière
EcoloPharm
Fabrication
Montérégie
AGT Robotique
Fabrication
Mauricie
Les Industries Rainville
Fabrication
Montérégie
LABPLAS
Fabrication
Montérégie
Produits Métalliques Bussières
Fabrication
Chaudière-Appalaches
RG Solution
Construction, Fabrication
Estrie
Beaucinox
Fabrication
Chaudière-Appalaches
Metalilux
Fabrication
Laurentides
MegLab
Fabrication
Abitibi-Témiscamingue
Tiges 4 saisons
Fabrication
Centre-du-Québec
Paber Aluminium
Fabrication
Chaudière-Appalaches
MMS laser
Fabrication
Centre-du-Québec
Recyc PHP
Économie sociale, Fabrication
Centre-du-Québec
Les Branchés Lunetterie
Commerce de gros et détail, Fabrication, Services
Laurentides
Jambette
Fabrication
Chaudière-Appalaches
Distillerie 3 lacs
Fabrication
Montérégie
V Création
Fabrication
Laurentides
Ferreol
Fabrication
Capitale-Nationale
Les Industries Phomère
Fabrication
Capitale-Nationale
À lire aussi
dans la même
région
Mauricie