Anne-Marie Demers Charles Demers Marcel Demers

Construction

Chaudière-Appalaches

Depuis 1953, J.M. Demers met son expertise au profit de la construction. L’entreprise se spécialise aujourd’hui dans les travaux d’excavation, de remblayage et de nivellement ainsi que dans l’installation de bordures, dalles, escaliers et trottoirs, en plus de faire du déneigement. Elle est une référence à Québec pour la réalisation de travaux d’envergure dans les secteurs commercial, institutionnel et industriel. Fondée par le père de Marcel Demers, cette entreprise familiale assure son avenir grâce à une relève de troisième génération.

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Les prémices...

Un legs évident

Avec ses sept employés, Jean-Marie Demers exploite son entreprise avec sa femme Alberte. Dès 1953, ils effectuent du drainage sur les terres agricoles des cultivateurs, qui bénéficient à cette époque de subventions du gouvernement pour la réalisation de ce type de travaux.

 

1953

 

Graduellement, Jean-Marie acquiert diverses machineries : bulls, loaders, pelles, lui permettant de diversifier ses services en offrant du déneigement et éventuellement de l’excavation pour la construction de maisons.

 

Passion

 

Une vocation à changer

Vers la fin des années 1980, les subventions gouvernementales pour les agriculteurs sont abolies. Le couple doit alors réorienter la vocation de l’entreprise et se diriger vers les travaux résidentiels et commerciaux. Mais l’âge se fait sentir. Jean-Marie et Alberte ne souhaitent pas moderniser leur flotte de machinerie. Ils sont prêts à passer le flambeau.

Leur fils, Marcel, n’attend que ça pour enfin pouvoir faire le métier dont il a toujours rêvé : opérer de la machinerie et gérer un chantier !

 

Marcel

Jeune garçon, Marcel cultive une véritable passion pour le milieu de la construction. Déjà, à l’âge de 14 ans, il travaille dans l’entreprise de son père lors des vacances scolaires. Il sait que c’est dans ce domaine qu’il se dirigera. « Je disais à mon père de venir me chercher à l’école parce que je n’aimais pas ça. »

Après ses études secondaires, Marcel opère des équipements pour des entrepreneurs dans la région de Québec. Avec un peu de front et surtout de la détermination, il n’a pas peur de faire voir qu’il est doué pour travailler sur les chantiers.

J’avais juste 18 ans, mais c’est ça que je voulais faire.

Son père l’embauche finalement à temps plein vers l’âge de 18 ans, en 1971.

Un an plus tard, il rencontre Lyne, sa partenaire de vie qui devient aussi sa partenaire d’affaires en 1988.

 

Lyne

Lyne Carrier travaille dans une corporation de développement économique pendant 11 ans. Avec Marcel, elle file le parfait bonheur, et le couple décide de se lancer dans l’aventure de la parentalité. Lyne donne naissance à ses deux enfants, Charles et Anne-Marie, en 1979 et 1982.

Six ans plus tard, âgée de 33 ans, Lyne veut se réaliser sur le plan professionnel. « J’étais en recherche d’entreprise parce que je voulais me lancer en affaires. » Son souhait se réalise rapidement alors que Jean-Marie et Alberte cherchent une relève.

« Marcel avait acquis beaucoup d’expérience. Cette offre tombait à point. »

Malgré l’enthousiasme de Marcel et Lyne d’être de nouveaux entrepreneurs, ils font face à quelques embûches. L’entreprise est déficitaire depuis deux ans et l’emprunt d’argent n’est pas chose facile. « On a cogné à la porte de trois institutions financières pour avoir 50 000 $. »

Avec des machines désuètes et l’absence d’informatisation, ils doivent revoir les méthodes de travail et racheter des équipements. « Tout était à faire. »

À la blague, notre famille disait qu’on achetait un musée parce que toutes les machines étaient vieilles.

Dès l’année suivante, la croissance est au rendez-vous et davantage de personnel s’ajoute.

 

Changement

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Compter sur la notoriété

Au départ, Marcel et Lyne font des travaux à l’heure et n’ont pas encore de contrats pour faire des travaux sur des chantiers commerciaux. « On était à la fin des subventions pour les cultivateurs. Il fallait changer la vocation : passer de l’agricole au résidentiel. »

Afin de réaliser ce virage, J.M. Demers acquiert plusieurs équipements à la fine pointe pendant quatre ans. Pour faire leur place sur le marché, Marcel et Lyne misent aussi sur la notoriété acquise à travers les années grâce à Jean-Marie.

« On ne part pas de zéro. On était connus dans Lévis parce qu’il y avait peu d’entreprises comme nous. »

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Une année décisive

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Croissance

En 1992, quatre ans après l’achat de J.M. Demers, Marcel et Lyne veulent se démarquer pour obtenir des contrats dans le milieu commercial. Ils procèdent alors à l’embauche de Gérald, un estimateur de grande qualité et une personne clé dans le développement de l’entreprise.

Grâce à ses connaissances approfondies dans le domaine, Gérald permet à l’entreprise de déposer des soumissions pour réaliser des projets commerciaux d’envergure, marquant ainsi le début de la spécialisation de J.M. Demers dans cette branche de
la construction.

« Il a été chez nous pendant 19 ans. Avec lui, on a beaucoup grandi. »

En 1993, Lyne et Marcel mettent la main sur un contrat majeur : l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu de Lévis. Un premier projet d’envergure les met en bonne position lorsqu’ils obtiennent la mission d’agrandir la Place Ste-Foy. « À partir de là, tout a déboulé. »

Avant ça, on n’était pas connus de ces entrepreneurs généraux- là, vu qu’on faisait du résidentiel.

De fil en aiguille, le volume d’affaires augmente. Pour suivre la cadence de croissance, Lyne et Marcel procèdent en 1998 à la construction d’un garage pour accueillir la machinerie.

Une relève ?

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Marcel et Lyne ont dû attendre longtemps avant que leurs enfants, Charles et Anne-Marie, manifestent un quelconque intérêt pour les affaires… et la construction.

« Quand ils avaient 10 ans, on n’aurait pas pensé qu’ils viendraient dans l’entreprise. »

Charles et Anne-Marie ne suivent pas leurs parents sur les chantiers et ne sont pas particulièrement intéressés par leur travail. « Notre mère faisait de grosses semaines, en plus de son implication auprès de l’Association de la construction du Québec. »

C’est plutôt vers l’âge de 18 ans — comme son père d’ailleurs — que Charles demande à ses parents de travailler chez J.M. Demers.

 

Charles

En 1997, Charles effectue des tâches de base dans le garage servant à entreposer la machinerie, avant d’aller faire un DEP de conduite d’engin de chantier pour conduire des pelles mécaniques. Les parents sont heureux de voir Charles dans l’entreprise, mais la relation devient problématique sur les chantiers. Il retourne donc au cégep en 1999 pour suivre une formation en gestion de PME. Il revient dans l’entreprise familiale en 2002 après avoir effectué un stage à Lévis.

Le temps fait toutefois bien les choses. Avec plus de maturité et d’expérience, il devient contremaitre sur les chantiers. « Tout ce que ça lui prenait, c’était des responsabilités. »

 

Anne-Marie

Cadette de deux ans de son frère, Anne-Marie n’est pas certaine de vouloir se lancer en affaires, même si elle étudie en administration des affaires à l’université. Après ses études, elle part aux États-Unis pendant plus de deux ans pour apprendre l’anglais et vivre de sa passion : les chevaux.

En 2007, sa mère fait appel à elle alors qu’elle a besoin d’un estimateur. « Je n’aimais pas vraiment ça, aligner des colonnes de chiffres. Mais l’estimation, ça me parlait plus. »

Anne-Marie est motivée par l’idée de travailler pour réaliser quelque chose de concret. Auprès de l’estimateur Gérald,elle apprend beaucoup. « Pendant plusieurs années, il m’a vraiment tout montré en m’amenant sur les chantiers. » Tranquillement, elle parvient à former une équipe autour d’elle et à prendre des projets sous son aile.

Alliés

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Vision et valeurs...

Le secret d’un transfert réussi

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Marcel et Lyne ne peuvent pas être plus heureux de la suite des choses. Malgré les doutes, leurs enfants sont pleinement engagés dans l’entreprise. En 2008, ils estiment que leur progéniture est fin prête à prendre le relais.

Marcel et Lyne souhaitent laisser à leurs enfants une entreprise en santé, dans laquelle ils ont mis tout leur cœur. Ils amorcent un plan de relève s’étirant sur cinq ans, en vue de la retraite de Lyne, prévue pour 2014.

Une firme évalue les enfants afin de déterminer s’ils possèdent les compétences requises pour gérer l’entreprise. Les résultats s’avèrent positifs et le processus de relève peut s’amorcer.

On n’a jamais senti de pression de reprendre l’entreprise. Nos parents ne nous ont jamais mis d’ultimatum.

Une relation père-fils à préserver

Marcel est très attaché à son entreprise et à ses clients. Il y travaille à plein, malgré que ses enfants reprennent le flambeau.

Charles prend alors la place de son père à la direction et à l’organisation des chantiers. Mais demander à Marcel de délaisser complètement cette responsabilité est difficile.

J’avais de la misère à laisser ma place.

Charles perd patience, son père est toujours derrière lui et prend des engagements auprès de clients sans lui en parler. « Je lui ai ramené son téléphone et je lui ai dit : “continue à gérer ta job’’. » Marcel doit faire confiance à son fils, même s’il y a un risque qu’il fasse des erreurs.

Grâce à la présence d’un coach, Charles et Marcel réussissent à régler leurs différends. « Il était un médiateur pour atténuer les frictions. »

 

Compromis

 

Un médiateur pour garder l’harmonie

Pour réussir le transfert de l’entreprise, la famille s’entoure du coach Danny Imbeault. Son accompagnement est bénéfique à tous les niveaux : autant émotionnel qu’administratif et juridique.

Le coach sert en quelque sorte de médiateur pour la famille. « Il nous rencontrait souvent individuellement pour être sûr qu’il n’y avait pas de non-dits, qu’on comprenait bien ce qui se passait. »

Bien que Marcel et Lyne ont une belle relation avec leurs enfants, le transfert de l’entreprise crée inévitablement des frictions avec eux, que ce soit dans les manières de travailler ou dans la vision de l’avenir.

On voulait vraiment garder l’harmonie pour continuer d’avoir une famille et non juste une entreprise.

La famille ne veut pas laisser les tensions prendre le dessus. Elle veut être capable de souper ensemble la fin de semaine sans qu’il y ait d’animosité. « Ça prenait quelqu’un de neutre, qui était capable de nous le dire quand on avait tort. »

Le coach pousse autant les parents que les enfants à exprimer leurs malaises afin de régler rapidement les problèmes et éviter qu’il y ait une escalade de frustration.

Le tout se fait par étapes, et le coach laisse une ou deux semaines entre les rencontres afin de faire un bilan sur ce qui va bien
ou mal.

Ce changement se fait aussi ressentir chez les clients, qui sont surpris de ne plus faire affaire avec Marcel. « Il a fallu laisser le temps faire les choses. »

 

L’art de lâcher prise

Les parents doivent apprendre à maîtriser l’art de lâcher prise et accepter que la manière de gérer l’entreprise ne soit pas la même que la leur. À commencer par Marcel, qui compte plus d’un demi-siècle au sein de son entreprise en 2023. « J’ai encore de la misère à lâcher l’ouvrage aujourd’hui ! »

Marcel et Lyne voient toutefois leurs enfants piloter de main de maître l’entreprise. Les contrats augmentent et la croissance est au rendez-vous. « Qu’est-ce qu’on peut demander de mieux ? »

Ils sont d’autant plus rassurés et fiers de savoir qu’une troisième génération est en place, alors qu’à peine 10 % des entreprises réussissent ce tour de force.

Malgré le départ de Lyne en 2014, celle-ci ne demeure jamais loin des enfants. « C’est mon cœur qui est là-dedans. »

Elle n’hésite pas à donner des conseils à Anne-Marie et Charles lorsqu’ils en ont besoin. Elle leur fait toutefois entièrement confiance parce qu’elle sait qu’elle leur laisse une entreprise bien structurée et en santé.

Avec une équipe d’expérience en place, Lyne n’a pas de difficulté à couper les ponts. Marcel, lui, adore son métier et compte le faire encore longtemps.

Il va rester avec nous jusqu’à ce qu’il ne soit plus capable !

Engagement

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De l’expérience à la gouvernance

Après cinq ans de coaching, Anne-Marie et Charles prennent respectivement la direction générale et la direction des chantiers.

Comme toute relation frère et sœur qui se respecte, Charles et Anne-Marie n’ont pas de filtre et n’ont pas peur de dire ce qu’ils pensent l’un de l’autre.

Ça n’a pas été facile au début.

Ils doivent apprendre à mieux travailler ensemble et à respecter les rôles de chacun. « S’il fallait qu’on se surveille, ça ne finirait plus, donc on se fait confiance. »

 

Confiance

 

En plus d’avoir sous son aile la direction générale, Anne-Marie s’occupe aussi de l’estimation de projets. Elle acquiert de l’expérience au fil des années et réalise quelques bons coups, comme le projet Boréal avec Logisco sur la route de l’Église à Sainte-Foy. Ce projet demande du soutènement pour plusieurs souterrains. Le stationnement souterrain, qui est de la grosseur du projet, doit avoir un mur berlinois tout autour. « C’était la première fois qu’on faisait ça. On était un peu inquiets. »

Mais le projet est réalisé avec brio en plus de respecter les échéanciers. « C’est le genre de projet qui nous a donné de l’expérience, parce qu’on était pratiquement les seuls à avoir fait des projets comme ça dans la ville de Québec. »

 

La force de l’équipe

Anne-Marie et Charles peuvent compter sur une équipe soudée et compétente. Beaucoup d’employés que Lyne a engagés restent auprès de J.M. Demers. « Il y a même un employé qui était là avant Marcel dans l’entreprise. »

Anne-Marie est douée pour placer les bonnes personnes aux bons postes afin de pallier l’absence de Lyne. Sur les chantiers, les employés tentent toujours de faire de leur mieux pour trouver des solutions aux problèmes.

On s’aide et on est toujours en apprentissage pour s’améliorer.

Explosion de la construction

L’arrivée de la pandémie en 2020 a un impact sur J.M. Demers, qui voit le nombre de projets augmenter en raison de l’effervescence de la construction.

Pour répondre à la demande de sa clientèle, elle passe de 70 à 90 employés et elle fait l’acquisition de nouveaux équipements. Les années 2020 et 2021 sont des années importantes en termes de mises en chantier.

Ça explose de partout.

Plusieurs clients appellent alors J.M. Demers pour savoir si l’entreprise a le temps de faire les projets. « La priorité des clients devient la disponibilité des équipes avant la négociation des prix. »

« Ç’a été des années un peu folles, surtout avec la rareté de la main-d’œuvre. »

 

Embûches

 

Un cadeau pour 70 ans en affaires

Pour le 70e anniversaire de J.M. Demers en 2023, Anne-Marie et Charles offrent à leurs employés un cadeau qui les aide à gagner en efficacité. Ils procèdent à la construction d’une toute nouvelle bâtisse.

Le terrain acquis est 10 fois plus grand que le précédent, avec 600 000 pieds carrés. L’espace garage est doublé (12 000 pieds carrés). « Notre père a toujours voulu son pont roulant, il va l’avoir. »

En plus d’un garage plus fonctionnel et adapté aux besoins, les bureaux permettent à l’équipe de dîner ensemble. « Avant, on n’avait pas de place pour dîner. Ça change notre dynamique ! »

La famille se compte chanceuse que J.M. Demers fasse partie des entreprises vieilles de 70 ans toujours en affaires.

Selon les archives de la Ville de Lévis, il y a environ cinq autres entreprises de 70 ans.

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En coulisse...

Gérer avec créativité

 

Anne-Marie Demers
Directrice générale

 

Anne-Marie est reconnue pour son côté positif et créatif au travail. Portant le chapeau de directrice générale et d’estimatrice de projets, elle est habile pour trouver des solutions aux problèmes qui se présentent à elle.

Je n’ai pas la rigueur que ma mère avait, alors je me suis entourée de gens qui comblent ça.

Comme sa mère l’a fait auparavant, elle est aussi engagée auprès du conseil d’administration de l’Association de la construction du Québec (ACQ) pour la région de Québec et auprès du conseil d’administration de la Maison Lauberivière à Québec.

 

Coordonner avec logistique

 

Charles Demers
Directeur de chantier

 

Avant de faire son entrée officielle dans l’entreprise, Charles complète une technique administrative en gestion d’entreprise. Il effectue plusieurs stages et remplace son père à la gestion des chantiers en 2014.

Il tire sa force de sa facilité à optimiser les chantiers, les équipements et les ressources. Doué pour jongler avec les besoins de différents chantiers, Charles veille à ce que les employés ne manquent de rien et que les équipements nécessaires soient disponibles sur les chantiers. Il apparaît aussi sur le terrain pour s’assurer que les opérateurs ne rencontrent pas de problèmes et qu’il y ait le moins de perte de temps possible.

C’est comme un gros casse-tête qu’il faut recommencer chaque jour.

 

Aider avec passion

 

Marcel Demers 
Conseiller senior et mentor

 

En 2023, Marcel compte plus d’un demi-siècle au sein de J.M. Demers ! Son expérience et ses connaissances sont des atouts indéniables. Comme l’excavation est remplie de surprises, Marcel est la référence pour trouver une solution efficace et la moins chère possible aux problèmes qui surviennent sur les chantiers.

Agissant comme mentor au sein de J.M. Demers, il est toujours présent pour appuyer les contremaîtres et leur montrer des techniques pour faciliter leur travail.

Au fils des ans, il occupe plusieurs fonctions : opérateur de camion, de bulldozer, de pelle, de chargeur sur roues, journalier, contremaître.

Je suis un passionné, j’adore mon métier et j’y consacre beaucoup de temps.

 

Mentor

Une esquisse de l’avenir...

Une quatrième génération ?

Propriétaires à 100 % de J.M. Demers depuis 2017, Anne-Marie et Charles ont tous les outils en main pour assurer l’avenir de l’entreprise. Tranquillement, ils commencent à penser à la relève de quatrième génération.

 

La relève

Si on veut le faire en cinq ans, il faut penser à comment on va planifier tout ça.

Entre-temps, Lyne continue de s’impliquer auprès de différents conseils d’administration. Pour sortir Marcel de son garage, Lyne et son conjoint voyagent beaucoup. « Quand on revient à la maison, je repars au garage ! »

Évidemment, la famille ne connaît pas l’avenir, mais elle se plaît à imaginer que les enfants de Charles prennent la relève un jour. Marcel s’estimerait choyé de pouvoir travailler avec ses petits-enfants.

« D’un coup qu’on se rend à 90 ans en affaires… on rêve à ça ! »

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J.M. Demers

311, chemin des Sables
Lévis (Québec) G6C 1B5

418 837-7111

jmdemers.comss/index.php/

Direction de l’édition : Audrey Dallaire
Auteure : Roxanne Caron
Conception graphique : Liliane Racine

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