Stephen Authier Philippe Authier Marc Turcotte
Matières premières
Abitibi-Témiscamingue
Niché au coeur de l’Abitibi-Témiscamingue, à proximité de la frontière ontarienne, ASDR se réinvente tous les jours pour offrir des services clés en main à l’industrie minière grâce à son modèle d’intégration verticale. ASDR regroupe quatre pôles d’excellence, soit l’ingénierie, la gestion de projets, le traitement des eaux ainsi que la fabrication et l’entretien. Aucun défi n’est trop grand pour cette brigade multidisciplinaire, innovante, agile et résiliente !
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Les prémices...
Une entreprise qui impose ses lois
ASDR repousse les limites de l’innovation. Rien n’est à l’épreuve de cette bande de visionnaires passionnés qui refusent l’échec pour croire à l’impossible !
Stephen Authier, président et copropriétaire du groupe ASDR, amorce sa carrière dans le domaine de l’ingénierie. Il y travaille pendant plus de 20 ans. Durant cette période, il constate tous les bénéfices d’une collaboration entre les ingénieurs et les constructeurs.
Collaboration
Nous serions plus agiles et plus efficaces dans la réalisation des projets et nos évaluations des coûts et des échéances seraient plus précises.
Gestionnaire aguerri, il est convaincu qu’en offrant des services clés en main aux entreprises minières, il pourra réinventer les standards.
C’est ainsi que germe en lui le projet ASDR.
Diversification
L’aventure débute en 2006 avec l’achat d’un atelier de fabrication. Stephen forme une équipe avec son frère, qui prend en charge la responsabilité de l’atelier.
Au début, ASDR fabriquait quatre produits : des chutes à minerai, des pare-chocs de sécurité, des portes de ventilation et des godets.
Évidemment, pour croître, nous devions diversifier la production et embaucher une équipe expérimentée. Et c’est ce que nous avons fait.
Dès la deuxième année, l’entreprise passe de 4 à 15 employés.
Un développement tentaculaire
Environ nement
Rapidement, Stephen observe l’absence de services environnementaux dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue. De cette prise de conscience naît l’idée d’intégrer une entreprise environnementale au groupe ASDR.
« Avec le temps, nous avons greffé les services dont nous avions besoin pour faire des projets clés en main. En Abitibi, là où se trouvent toutes les mines, il n’y avait pas d’entreprise spécialisée en environnement. Nous en avons créé une ! »
Dès 2008, il embauche Marc Turcotte pour piloter le développement de la division ASDR Environnement. Ce nouveau pôle d’excellence prend vite sa place dans le secteur minier de l’Abitibi et propulse le rayonnement d’ASDR sur la scène internationale.
À la même époque, l’équipe développe un pôle d’ingénierie qui vient compléter son modèle d’intégration verticale. Celui-ci vient créer un écosystème en phase avec la vision d’ASDR, soit de réaliser des projets clés en main.
« En 2013, ASDR agrandit la famille avec l’acquisition de Terratube, une PME spécialisée dans le pompage et la déshydratation par Geotube dans le secteur municipal. »
Toujours à la recherche d’innovation, l’équipe de Stephen démontre à l’industrie minière et au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs la pertinence d’appliquer cette technologie.
Grâce à l’implantation de la technologie Geotube dans le domaine minier, ASDR obtient une place dans le Livre des 100 meilleures innovations de la mine moderne.
Cette acquisition appuie la croissance d’ASDR, dont le siège social situé à Malartic emploie maintenant une centaine de travailleurs.
Saisir les occasions d’affaires internationales
ASDR compte parmi ses clients des multinationales qui exploitent des installations minières à travers le monde. C’est grâce à elles qu’ASDR s’illustre à l’international.
L’entreprise québécoise s’implante tout d’abord au Maroc en 2013. Puis, décelant de nouvelles possibilités de développement dans le domaine du traitement des eaux, Stephen ouvre un bureau au Pérou. Les divergences culturelles et le manque de ressources pour effectuer un démarchage efficace mettent fin rapidement à l’aventure latine.
Travailler dans la jungle apporte son lot de défis pour le transport des gens et du matériel. La sécurité est aussi un enjeu : « Au Burkina Faso, notre équipe a été victime d’une embuscade. Nous avons décidé de cesser nos activités sur ce territoire instable et devenu trop dangereux. »
Aujourd’hui, seul le bureau marocain est toujours en activité.
Innovation
Le centre minier de Tighza situé au Maroc
Retour à la stratégie « rond de poêle »
La COVID-19 a mis un frein à l’envolée internationale d’ASDR. « Nous avons perdu 12 millions de dollars. Tous nos projets à l’extérieur du Canada sont tombés. »
Jean Dion, un sage compère du conseil d’administration, recommande alors à l’équipe d’ASDR d’adopter la stratégie de croissance du « rond de poêle ». Celle-ci consiste à focaliser les initiatives d’expansion autour du siège social, telle la spirale d’un ancien rond de poêle !
« Nous sommes reconnus dans notre coin de pays, mais nous sommes absents des régions autour de l’Abitibi. Au lieu de prendre l’avion pour aller travailler, nous avons décidé de nous concentrer sur le développement du marché ontarien et canadien. »
Union
Stephen ne perd pas de temps ! Afin d’accroître l’expertise d’ASDR dans les domaines de l’ingénierie et de la gestion de projets, il fait l’acquisition en 2019 de la firme Concept DB. Grâce à cette union, ASDR ajoute à ses bureaux de Malartic, de Val-d’Or, et de Casablanca au Maroc le bureau de Rouyn-Noranda.
Une centaine d’ingénieurs réalisent nos projets et ceux de nos clients dans des disciplines aussi variées que le génie mécanique, le génie électrique, la programmation, la structure et le béton.
Deux ans plus tard, Stephen et son équipe peaufinent encore une fois la Division Traitement des eaux avec l’acquisition d’ECO Technologies, une entreprise du Nouveau-Brunswick spécialisée en dragage et en services environnementaux. « Nos expertises combinées nous permettent notamment de travailler plus longtemps durant la saison hivernale et d’avoir une flotte d’équipements unique au Canada. »
Au fil des années, les gestionnaires complètent l’offre de service d’ASDR avec l’introduction des services industriels, dont l’entretien des équipements lors des arrêts planifiés. La complémentarité des quatre pôles d’excellence achève l’intégration verticale.
Possibilités
Le rêve devenu réalité
Moins de 20 ans après la fondation d’ASDR, Stephen, les actionnaires et les employés touchent enfin à leur rêve alors qu’une armée de 365 employés accompagne les entreprises minières dans la réalisation de leurs projets avec une gamme de solutions clés en main.
Nous avons bâti une belle entreprise dont l’industrie minière avait besoin. Sinon, nous n’aurions pas connu une telle croissance.
Stephen ne peut prédire l’avenir. « Nous sommes constamment à l’affût des occasions d’affaires. Ce sont elles qui dicteront la suite pour ASDR ! »
Vision et valeurs...
Briser les barrières de l’impossible
Il y a une solution ; il suffit de la chercher, de la reconnaître et de trouver la meilleure façon de la mettre en place.
Stephen se plaît à dire qu’ASDR est une bibitte aux multiples tentacules qui fait les choses différemment. Les actionnaires ont un plan de croissance solide qui s’est enrichi des nombreuses occasions d’affaires qui se sont présentées sur la route de l’entrepreneur.
« Une entreprise comme ASDR ne se bâtit pas seulement sur la foi de l’instinct. Nous avons mis en place une planification stratégique agile qui s’adapte aux changements qui transforment l’industrie. »
Au fil des années, Stephen et son équipe ont greffé autour du petit atelier de fabrication les services dont ils avaient besoin pour réaliser les projets. « Et le futur réserve encore de belles surprises à nos clients. »
Viser grand et apprendre vite
Le dépassement de soi est un réel moteur de croissance chez ASDR.
Nous avons grandi en acceptant de relever de grands défis. Nous avons beaucoup appris de ces projets. Et la beauté de la chose, c’est que nous en apprenons encore un peu plus tous les jours !
D’hier à aujourd’hui, le même modus operandi s’observe. Stephen conclut des ententes. Il s’assoit ensuite avec son équipe pour trouver des solutions aux problèmes et créer les outils dont ils auront besoin pour les résoudre.
« Au début, nous avons signé un contrat d’entretien de boîtes de camions lourds sans même avoir l’atelier adéquat pour effectuer les travaux. Grâce à ce projet, nous avons bâti le plus gros atelier de peinture industrielle du nord du Québec. Même chose pour le traitement des eaux. Nous apprenions et développions nos services au fur et à mesure. Marc a travaillé de longues heures dans un laboratoire pour comprendre la chimie et la polymérisation! »
Nous avons l’habitude chez ASDR de souffrir beaucoup à cause de notre témérité ! Nous nous arrachons les cheveux pendant le projet, mais après, nous sommes meilleurs. Et prêts pour un autre défi !
Des projets ambitieux
Ingéniosité
Certains projets ont marqué l’histoire d’ASDR par l’ampleur du défi à surmonter. La vidange d’une fosse en plein hiver à Matagami, dans la région administrative du Nord-du-Québec, est de ceux-là.
Stephen, Marc et Philippe établissent un plan de match qu’ils soumettent à des firmes d’ingénierie externes. Toutes sont formelles : il est impossible de pomper de l’eau sur 4, 5 km en hiver sans qu’elle gèle.
L’échec ne fait pas partie de notre vocabulaire.
« On a réfléchi en dehors de la boîte, on a mis en place un programme et on a réussi à concrétiser ce projet-là en collaboration avec une des plus grosses entreprises minières au monde. Le projet a été un succès que l’on a même réussi à répéter à deux reprises ! »
Nord
La résilience à l’état brut
Parfois, la température nordique joue des tours aux entrepreneurs. Comme ce matin du mois de décembre où, s’apprêtant à commencer le traitement d’un bassin de rétention, l’équipe constate que l’eau est complètement gelée. La méthode de travail longuement réfléchie ne fonctionne plus. Retour à la case zéro !
Hébétés, Stephen et Marc se retrouvent assis dans un banc de neige à se demander : « On fait quoi maintenant ? » C’est dans le froid abitibien qu’ils développent une nouvelle technique.
« Une firme d’ingénierie avait gagé qu’on ne réussirait pas, mais on l’a fait mentir en accomplissant le travail. »
Nous analysons toujours un projet en nous posant la question : qu’est-ce qui peut être fait ?
Viser le haut
ASDR a connu une progression rapide. À la croissance organique de l’entreprise s’ajoutent les acquisitions stratégiques qui viennent bonifier les compétences de l’équipe par l’accueil de nouveaux talents. Instinctivement, Stephen mise sur un modèle d’intégration verticale qui lui permet de réaliser sa vision : accompagner le client à chacune des étapes de son projet.
ASDR répond à tous les besoins, des études de faisabilité à la maintenance des équipements. C’est un avantage concurrentiel qui nous autorise à garantir de hauts standards de qualité en plus de réduire nos délais d’exécution.
Les défis à venir
Stephen et l’équipe administrative gèrent avec vigilance les finances de l’entreprise. Cela permet à l’entrepreneur d’envisager un avenir prometteur. Il est toutefois conscient des défis qui l’attendent au cours des prochaines années.
Continuer à gérer la croissance
Pour l’entrepreneur, le plus grand défi demeure la gestion de la croissance. « Je compare souvent ASDR à un adolescent. Nous avons grandi vite. Nos bras sont encore trop longs pour notre corps, mais nous sommes en train de nous stabiliser. »
Il met du temps à réaliser l’importance de s’entourer de spécialistes. « Dans notre tête, on se dit que si nous sommes capables de faire une tâche ou d’accomplir un projet, n’importe qui est capable de le faire aussi. S’entêter à vouloir tout faire nous-mêmes a nui à la croissance de la compagnie. Au fil du temps, nous avons réalisé la
pertinence d’avoir la bonne personne à la bonne place. Les spécialistes nous amènent à devenir meilleurs. »
L’expansion de l’entreprise engendre un certain déséquilibre. « On s’est bien rendu compte que l’on ne pouvait pas diriger une organisation de 60 employés comme on peut en diriger une de 300. Ça prend des processus, des structures et des gens avec des responsabilités très bien définies. »
La restructuration est bien entamée alors que Stephen et son équipe placent les bonnes personnes aux bons endroits et développent de nouveaux outils de gestion.
« Avant, on prenait des décisions de 2 ou 3 millions de dollars dans le corridor. Maintenant, on a créé des comités pour éviter que ce ne soit une seule personne qui décide. Le défi pour nous est de s’habituer à travailler avec nos comités, de les laisser faire les analyses avant de trancher. »
Il faut s’entourer de professionnels et de spécialistes dans leur domaine pour devenir meilleurs dans le nôtre.
S’attaquer au défi de la communication
Stephen et son équipe de gestionnaires sont parfois pris de court par la croissance rapide de l’entreprise. « On est tout le temps un ou deux pas en arrière. Si bien qu’il est difficile de communiquer l’avancement d’ASDR. On n’écrit pas notre récit au fur et à mesure. On agit et on passe au prochain projet, au prochain défi en négligeant le transfert des connaissances. »
Gens d’action, ils sont toutefois conscients de l’importance de faire rayonner ASDR et de partager les bons coups pour inspirer les employés.
« Dès qu’un projet se termine, un autre commence. On se donne une petite tape dans le dos, mais on ne prend pas nécessairement le temps de s’asseoir, de faire un bilan et de bien évaluer nos actions. Encore moins de les communiquer adéquatement! Notre attention est déjà orientée vers la prochaine occasion. »
On a de très hautes attentes envers nous-mêmes et envers l’équipe.
Nul n’est prophète en son pays
Relever des défis
Le rayonnement régional est encore difficile pour l’entreprise. La perception d’être un petit atelier de soudure colle à la peau d’ASDR. « Plusieurs de nos premiers clients n’ont pas conscience de notre croissance. C’est un enjeu que nous vivons encore aujourd’hui. »
La façon distinctive et innovante d’aborder les projets entrave aussi la notoriété d’ASDR auprès de l’industrie.
Nous avons longtemps été considérés comme des imposteurs. Depuis cinq ans, nous sommes enfin reconnus comme un compétiteur sérieux.
Heureusement, la hardiesse, l’ingéniosité et les réalisations du groupe fidélisent la nouvelle clientèle, qui revient cogner à la porte d’ASDR.
En coulisse...
L’esprit du guerrier
Les gestionnaires avouent qu’il faut être fait solide pour travailler chez ASDR.
Nos 365 employés sont exceptionnels; ce sont des gens qui possèdent beaucoup de flexibilité et d’ouverture au changement.
Il n’y a rien de statique chez ASDR. Il faut aimer les défis et être capable de vivre dans l’inconnu.
S’ils sont exigeants envers eux-mêmes, ils le sont tout autant envers leurs employés.
« Dans le fond, on est des guerriers, des passionnés et des développeurs acharnés. On challenge constamment notre équipe pour réaliser un nouveau projet ou concevoir une nouvelle
technologie. Sauter à pieds joints dans l’inconnu nous donne des ailes ! »
En coulisse...
Le visionnaire autodidacte
Stephen Authier
Président-directeur général
Stephen étudie en techniques administratives. Il se rend rapidement compte que la production de chèques de paie, ce n’est pas sa tasse de thé ! Il retourne donc sur les bancs d’école pour compléter une formation en dessin industriel.
Après ses études, il apprivoise l’industrie minière en travaillant chez Agnico Eagle et Aur. Décelant des lacunes au niveau de l’ingénierie de projets, il fonde avec un collègue une firme. « Nous n’avions aucune expérience, mais en quelques années, nous sommes devenus une référence dans l’industrie. Cette notoriété nous a permis de vendre notre firme à un important cabinet d’ingénierie et d’être leur porte d’entrée auprès des entreprises du domaine minier. »
Stephen est un entrepreneur né. Dès son plus jeune âge, il flaire et saisit les occasions qui s’offrent à lui. Il est surtout reconnu pour ses idées innovantes qui lui permettent de régler les problèmes de ses clients.
« Je suis un téméraire autodidacte qui a bâti sa carrière dans les livres et par une enfilade d’essais et erreurs. »
L’éminence grise
Philippe Authier
Vice-président, Division Services industriels
À l’emploi d’une compagnie minière, Philippe rejoint son frère chez ASDR dès son ouverture. Avec près de 25 ans d’expérience en supervision, il était et est toujours l’employé numéro un de l’entreprise.
Philippe est un homme de peu de paroles, mais son opinion pèse lourd dans la balance. Conseiller influent, ses connaissances du secteur minier sont respectées de tous ses collègues.
« Chez ASDR, je suis le bon père de famille. Un bon second qui veut à 100 % que ça marche ! »
En mode solution
Le développeur
Marc Turcotte
Vice-président, Division Traitement des eaux
Avant de se joindre à l’équipe ASDR, Marc a oeuvré à la tête d’une des plus grosses entreprises agricoles en Abitibi-Témiscamingue. C’est à lui que revient le mérite de la croissance d’ASDR Environnement.
Les échelons, il les gravit les uns après les autres. Non sans défis! « Je me rappelle très bien le 1er juin 2008. J’étais debout dans l’usine de Malartic et je me disais : mais qu’est-ce que j’ai fait comme niaiserie ! »
Marc fait ses classes sur le terrain… et dans les laboratoires, où il se familiarise avec les composés chimiques. Le pompier de formation sait comment éteindre les feux et résoudre les problèmes qui surviennent inévitablement sur les chantiers.
« On se dit souvent que si on avait été des ingénieurs, ASDR n’existerait pas, car les risques qu’on a pris n’étaient pas calculés à la hauteur des calculs d’un ingénieur ! »
L’analyste
Dan Misiano
Directeur des opérations, Division Traitement des eaux
Dan amorce sa carrière dans le domaine de la vente. Recruté dans l’équipe de Marc, il quitte la métropole pour revenir au bercail. Un changement de vie assez drastique qu’il ne regrette pas.
Quand il se joint à ASDR, l’entreprise ne compte que six employés. Curieux et motivé par une soif d’apprendre inépuisable, Dan touche à tout. « J’ai commencé à travailler directement sur le chantier, ce qui m’a permis de comprendre la construction et le fonctionnement d’une usine de traitement des eaux. »
Tout aussi passionné que ses collègues, Dan possède un esprit analytique et méthodique qui donne un peu de structure à l’organisation. Une qualité qui lui permet de monter en grade assez rapidement au sein de l’entreprise.
« L’échec n’existe pas. Il y a toujours une solution à un problème. C’est cette façon de penser et de faire que nous transmettons à l’équipe. »
Une esquisse de l’avenir...
Miser sur des produits spécialisés
Stephen espère conclure de nouvelles acquisitions qui vont consolider les services d’ASDR. Surtout, il souhaite la bonification et le déploiement des produits ASDR.
ASDR est une entreprise bien de son temps qui se préoccupe des enjeux environnementaux. Au cours des dernières années, l’équipe a développé des produits durables pour aider les compagnies minières à se conformer aux nouvelles règlementations environnementales.
« La technologie Geotube jouit d’une réputation enviable. Depuis 2008, plusieurs essaient de nous faire concurrence, mais nous sommes toujours reconnus comme le spécialiste du Geotube. »
Cette capacité de fabriquer des produits spécialisés est au coeur des projets de développement d’ASDR. « Ce que l’on souhaite pour l’avenir, c’est que les clients viennent vers nous à la recherche de nos produits. »
Un mot pour la relève
Au-delà de la passion qui est le moteur de l’entrepreneuriat, il faut sortir des sentiers battus. « S’il y a trois magasins de crème glacée molle dans ton secteur, n’ouvre pas un magasin de crème glacée molle ! »
Stephen croit qu’il faut avoir des idées, être convaincu de ses idées et rester convaincu malgré les embûches. « L’important, c’est de garder le cap sur son plan de match. On essuie parfois des échecs, mais quand on fonce dans le mur, il faut se demander comment on va faire pour le défoncer ! »
La prise de risque et la résilience sont des facteurs de réussite déterminants. « Pour se lancer en affaires, il ne faut pas calculer le risque. Il faut foncer !
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