Finexia Francis Frappier

La maladie, l’argent et la mort : trois réalités avec lesquelles Francis Frappier jongle au quotidien. Finexia, qu’il fonde en 2006, est un cabinet indépendant de services financiers pour les entreprises et les particuliers. Grâce à son expertise, Francis guide ses clients vers l’enrichissement et la protection de leurs avoirs en les soutenant dans la mise en place de solutions financières optimales tout au long de leur vie. Sa devise ? Pense à demain… agis aujourd’hui !

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Les prémices...

Un instinct économe prometteur

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Francis

Dès son jeune âge, Francis est un mordu de sport, un touche-à-tout. Une fâcheuse blessure met toutefois un terme à ses activités sportives. Son intérêt pour les finances prend alors de plus en plus le dessus.

Aider un client avec ses finances, c’est le même sentiment que de faire un but victorieux.

Adolescent, Francis n’est pas le genre de personne à être pris dans la spirale de la consommation. Malgré les revenus modestes de ses parents, il peut quand même s’adonner à plusieurs sports.

« En contrepartie, j’ai mangé beaucoup de pâtes. Mais j’avais toujours beaucoup de légumes et de protéines ! »

Son intérêt pour les finances et le souci de l’épargne lui viennent de ses parents.

« Ils étaient des écureuils ! »

Francis applique très tôt dans sa vie cette philosophie de mettre de l’argent de côté. Il parvient même à acheter une première maison lorsqu’il quitte le nid familial !

J’ai toujours beaucoup épargné et investi depuis l’âge de 16 ans. Je comprenais plus ou moins ce que je faisais. J’étais juste économe.

 

Une rencontre fortuite… mais décisive

Sa vie sportive freine abruptement alors que les blessures s’accumulent. À l’âge de 16 ans, il se déchire un ligament croisé antérieur au genou. Il se fait opérer seulement trois ans plus tard… Entre-temps, il fait son entrée
au cégep en techniques administratives, avec option finance.

J’ai eu un cours de planification financière que j’ai beaucoup aimé.

Un concours de circonstances vient toutefois sceller son destin.

Durant son cours de représentation commerciale, le directeur d’une importante société d’assurance demande aux étudiants de répondre au questionnaire « sales pro », un document qui permet d’identifier s’ils possèdent les qualités nécessaires pour devenir un bon vendeur. Francis se démarque des autres et le réussit haut la main.

L’un des collègues du directeur est même un ami de ses parents. C’est en croisant sa route que Francis est recruté par celui-ci. « On m’offrait de payer mes cours à l’université. »

Cet argument le convainc de se lancer dans l’aventure, alors qu’il ne sait pas encore dans quel domaine se diriger : il sait seulement qu’il aime les chiffres.

En janvier 2001, à l’âge de 20 ans, il accepte une offre d’emploi en tant que travailleur autonome auprès de la compagnie d’assurance. Il devient conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective. Francis trouve de la gratification et un sentiment du devoir accompli en aidant un client à investir et à protéger son argent.

Deux ans plus tard, il tente sa chance en finances à l’université. Il s’inscrit ainsi au certificat en planification financière et au certificat en assurance et produits financiers. Dans la même année, il devient conseiller
en assurance et en rentes collectives.

La fougue du sport, je l’ai retrouvée dans le domaine des finances.

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Voler de ses propres ailes

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Alors que l’offre de services de l’assureur est trop restreinte à ses yeux, Francis décide d’ouvrir son propre cabinet de services financiers indépendant à domicile, en 2006.

Je perdais des clients parce que j’étais lié à une société qui n’offrait pas tous les produits, sinon qui n’était pas concurrentielle.

Afin de proposer une gamme plus vaste de produits à ses clients et de compléter l’offre de services financiers offerts par l’assureur, il fonde Finexia faisant un clin d’œil aux mots finances, experts, investissements, assurances.

Un an plus tard, à 26 ans, il ouvre sa place d’affaires à Saint-Jean-sur-Richelieu.

Rapidement, il met en place un éventail de services : placement, assurance de personne, etc. Au fil du temps, il ajoute d’autres cordes à son arc, dont l’assurance collective. Et il s’entoure d’un réseau de collaborateurs, faisant de Finexia un guichet unique pour les grandes transactions financières qui jalonnent la vie les gens.

« Tu cherches un comptable, un notaire, un évaluateur : j’ai tout ça. J’ai greffé des partenaires à travers mon projet. »

À titre de conseiller stratégique, Francis n’hésite pas à défier ses clients avec des questions qu’ils ne se sont jamais fait posées auparavant, pour bien répondre à leurs besoins. « C’est ma force. »

 

L’audace de foncer

En 2013, il coupe les ponts avec la société d’assurance pour laquelle il travaille. C’est à ce moment que Francis vit une étape charnière dans son parcours.

32 ans, c’est la moyenne d’âge des grands changements de vie

En plus de devenir un conseiller financier indépendant, il se sépare de sa conjointe, achète un duplex et procède à l’agrandissement de ses bureaux. « Je m’étais mis un fardeau plus pesant sur les épaules. »

Malgré le fait qu’il cumule 70 000 $ de dettes, Francis ne se laisse pas abattre. Il met les bouchées doubles pour développer sa clientèle.

J’ai battu des chiffres records. J’ai travaillé mieux et plus fort.

Grâce à sa détermination, il parvient à rembourser sa dette en un an et quatre mois !

Cet écueil rend Francis plus fort, lui montre qu’il est capable de beaucoup de choses pour parvenir à ses fins.

La confiance en soi a repris un galon supplémentaire.

Ironiquement, cet obstacle permet à Finexia de prendre officiellement son envol.

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Vision et valeurs...

Aider le plus grand nombre

 

Véritable expert dans son domaine, Francis décroche le rare titre d’assureur-vie agréé (A.V.A.). Il est motivé par une seule vision : aider ses clients dans leur globalité.

Ce n’est pas pour rien qu’il refuse une offre très alléchante d’une institution financière lors de sa quatrième année de carrière. « Je ne veux pas juste offrir une institution financière au client. Mon but, c’est de l’englober dans son ensemble. »

Francis est un chef d’orchestre des finances. Avec plusieurs cordes à son arc, il touche à tout. « Je ne peux pas jouer de tous les instruments de l’orchestre, mais je sais comment ils fonctionnent. » Il n’hésite pas non plus à prendre du coaching avec Virage coaching, spécialisé dans la profession.

Tu peux travailler dans ton entreprise, mais quand t’es entrepreneur, c’est important de travailler SUR ton entreprise.

Son but ? Prendre le plus de personnes possible sous son aile pour leur assurer une retraite confortable.

« Ce n’est pas pour rien que la mission, chez nous, c’est de guider nos clients vers l’enrichissement et la protection de leurs avoirs. »

 

Une relation de confiance

Francis se considère privilégié qu’une base solide de clients lui accordent leur confiance pour la gestion de leurs finances. Au-delà de l’argent, il gère surtout des humains, tous avec des situations uniques.

Je suis là pour combler leurs besoins, leurs lacunes. Il n’y a pas beaucoup de gens qui sont informés sur la santé financière.

En finances, Francis réalise que la place de l’humain est capitale. Bâtir une relation de confiance, faire preuve d’écoute, comprendre les besoins ont une importance nettement plus grande que de vendre un objet.

C’est de l’intangible, on vend du vent.

Équipe de 2019. De Gauche à droite : Mélanie, Adjointe / Frédéric Thériault, Coordonnateur aux nouvelles affaires / Jolyane Miron, Conseillère en sécurité financière / Francis Frappier, A.V.A. (S.I.R.) Conseiller en sécurité financière, Représentant en épargne collective (Investia) Conseiller en assurances et rentes collectives / Amélie Coutlée-Benoit, Adjointe avec permis / Keven Kermelly, Conseiller en sécurité financière / Christian Dufour, Pl. Fin., Conseiller en sécurité financière, Fiscaliste.

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Un modèle à repenser

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Grâce à son expertise, Francis est capable de couvrir toutes les facettes financières d’une personne. « Je trouvais que ça manquait dans l’industrie. »

Il estime que sa méthode de travail est supérieure à ce qu’il voit sur le marché. Cela l’amène donc à vouloir aider davantage de Québécois à s’enrichir et à être mieux protégés. « Ça a vraiment été mon thinking. »

Ainsi, dans l’esprit de répondre à tous les besoins financiers de ses clients, il a rapidement l’idée de bâtir une grande équipe de conseillers financiers indépendants.

Pendant près de huit ans, il s’acharne à développer une équipe de conseillers pour se rendre jusqu’à 15 employés.

Avec eux, je me disais que ça irait 15 fois plus vite et que ça pourrait grossir.

La réalité est que les conseillers, tous travailleurs autonomes, ralentissent le développement de son entreprise. Francis se rend compte qu’ils ne sont pas nécessairement motivés à mettre les efforts pour obtenir des résultats. Bref, ils n’ont pas la même fougue que lui. « Ça a été des retards de développement. Je dois avoir perdu six ou sept ans. »

Ce modèle est tout sauf rentable. En plus de faire perdre du temps à Francis. « Le plus gros T4 que j’ai fait à un travailleur autonome, c’était 22 500 $. »

Fort de ses apprentissages, Francis efface tout et recommence à zéro. Il choisit d’être le seul conseiller financier indépendant chez Finexia. Il recrute alors deux adjointes détenant leurs licences spécifiques : Lisa Caputo et Ariane Cyr. Francis a le souci de leur offrir une qualité de vie. Ses deux comparses gagnent environ 50 % de plus qu’une adjointe moyenne dans l’industrie.

Mon bras gauche, Lisa, m’aide en assurance, tandis que mon bras droit, Ariane, m’aide en placement.

Malgré le fait qu’il y ait moins de conseillers, le nouveau modèle de Francis semble faire ses preuves. Durant la pandémie de COVID-19, la demande explose : il reçoit en moyenne 150 à 200 nouvelles références par année. « C’est immense, surtout sans publicité. »

Francis remarque que ce souci pour les finances s’accentue au fil des années. « Je pense que globalement, les gens sont mieux informés. » Dès 2021, Francis remplit ses objectifs en battant des records de vente.

Pour le partage de l’expertise

En 2017, Francis cumule plus de 16 ans dans son domaine. Il souhaite s’investir de diverses façons dans l’industrie pour laisser sa marque et aider la relève de demain.

Il remarque que les professionnels de son domaine ont tendance à trop travailler en silo. « C’est comme de dire que si tu fais ton épicerie chez IGA, tu ne peux jamais aller la faire chez Super C. C’est un peu comme ça dans les finances. »

Il a donc l’idée d’organiser des événements permettant le partage entre professionnels, peu importe leur compagnie d’appartenance. Francis, lui, ne voit pas les autres conseillers comme des compétiteurs.

La retraite confortable, la mort, un accident, un décès, la maladie : c’est ça, ma compétition. Je dois être là avant que tout ça arrive.

Il cocrée ainsi, en 2018, le Regroupement des jeunes conseillers du Québec pour la division Montréal-Rive-Sud — devenu l’Association de la relève en services financiers.

Durant quatre ans, il organise des congrès annuels rassemblant 250 jeunes et des conférenciers de renom : Pierre-Yves McSween, Serge Beauchemin, François Lambert, etc.

À travers cela, Francis devient aussi l’un des membres fondateurs et président, pendant quatre ans, de la Fondation Richelieu-Saint-Jean, organisme appuyant des actions humanitaires, culturelles et sociales qui favorisent l’épanouissement de la jeunesse francophone.

 

Engagé dans la réussite

Durant cette période, Francis devient également papa d’une petite fille et décide de ralentir la cadence pour se consacrer à sa vie de famille. Cela ne l’empêche toutefois pas d’obtenir de nombreuses reconnaissances, notamment grâce à son implication dans la communauté.

Il obtient plusieurs mentions, dont celle d’être nommé par le Journal de l’assurance comme étant l’un des 25 nouveaux leaders qui font déjà une différence dans l’industrie par leur travail au sein de leur entreprise, ou encore par leur implication dans divers organismes de l’industrie en 2018.

L’année suivante, il figure dans le top 3 de Finance et Investissement dans la catégorie Prix conseiller de moins de 40 ans qui s’est illustré dans l’année.

C’était un jury portant sur plein de critères. Ils ne se basaient pas sur le chiffre d’affaires ou les transactions pour faire leur choix.

La Chambre de sécurité financière le recrute même parmi ses 32 000 membres pour faire partie du comité « Profil des compétences » avec neuf autres personnes. Cette occasion lui permet de faire partie du processus décisionnel visant à redéfinir les compétences spécifiques requises pour exercer la profession.

 

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En coulisse...

Le premier trio

 

Le premier trio

Francis peut compter sur Lisa Caputo et Ariane Cyr pour lui libérer du temps afin qu’il puisse se concentrer sur le développement de son entreprise. Pourquoi ils forment un si bon trio ? Parce que les lacunes de l’un sont les forces de l’autre.

 

Francis Frappier
Président de Finexia

Francis se considère comme un patron humain et à l’écoute de ses employés.

« Chez nous, c’est basé sur les résultats et non sur le nombre d’heures travaillées. »

Sa petite équipe, avec laquelle il est tissé serré, lui permet de bâtir une relation de confiance. Devant une industrie en constante évolution, Francis est capable de déceler ce dont les professionnels de son milieu et ses clients ont besoin dans le futur. Malgré la reconnaissance de son milieu, Francis demeure terre à terre : le succès réside dans l’équilibre et le respect de ses valeurs.

 


Lisa Caputo
Conseillère de soutien et
spécialiste assurance et
Adjointe avec permis auprès
de Investia Services financiers inc.

Fiable, organisée et disciplinée, Lisa croit que le secret du bonheur réside dans l’équilibre entre la vie personnelle et le travail. Sportive et grande voyageuse, elle possède définitivement un côté aventurier qui la rend active et « easy going ».

Au sein de Finexia, celle qui détient un baccalauréat en administration des affaires libère du temps à Francis en s’occupant des tâches administratives et du service pour les dossiers d’assurance. Œuvrant depuis près de 20 ans en services financiers, dont dix ans auprès d’un assureur, Lisa comprend le fonctionnement et les procédures des assureurs, ce qui facilite les échanges.

« Avec les clients, je communique bien les plans et recommandations que nous développons pour eux. »

 

Ariane Cyr
Directrice Conformité et
Adjointe avec permis auprès de
Investia Services financiers inc.

Passionnée de culture, Ariane fait ses études en théâtre-production pour être derrière la scène. Après quelques années, elle se réoriente toutefois complètement pour se diriger vers les finances. Elle travaille pendant dix ans à la Banque CIBC en occupant différents postes : caissière, représentante, directrice adjointe, directrice de succursale et finalement directrice de conformité pour les investissements.

Elle est engagée chez Finexia en 2019 pour rendre le cabinet 100% numérique et veiller au bon fonctionnement du côté des investissements. Ayant à cœur le succès de l’entreprise, Ariane exerce une grande rigueur dans son travail et fait preuve d’initiative. Cette femme simple pour qui la famille occupe une grande place estime que le plaisir doit être présent autant dans sa vie personnelle que professionnelle.

« Une journée sans rire est une journée gâchée. »

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Une esquisse de l’avenir...

Un outil pour éduquer

Toujours dans l’optique d’amener plus loin son souhait d’aider le plus de Québécois possible avec leurs finances, Francis chérit le projet de mettre sur pied une plateforme numérique interactive pour leur permettre de consulter l’état de leurs finances, placements et assurance.

Je ne perds pas de vue que les finances de mon client doivent être prises en charge globalement. Mais là, ça pourrait aussi passer par l’informatique.

Francis croit que cet outil peut s’avérer fort utile pour les clients afin de les sensibiliser face à leur santé financière. Après plusieurs rencontres avec une firme technologique, Francis s’affaire à trouver le meilleur partenaire technologique pour ce projet.

J’aimerais ça que le client se rende imputable de sa propre situation financière.

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Finexia

823, rue Saint-Jacques, suite B
Saint-Jean-sur-Richelieu
(Québec) JB3 2N2

finexia.ca

Éditeur : Memorial Editions
Direction de l’édition : Audrey Dallaire
Auteure : Roxanne Caron
Conception graphique : Liliane Racine
Révision : Marcelle Racine